Plusieurs arrestations ont été effectuées par les services de sécurité pendant le week-end passé dans différentes localités du pays, notamment en Kabylie.

Les interpellations ont ciblé des éléments du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) ainsi que des activistes du Hirak.

Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), au moins trois personnes ont été arrêtées à Béjaïa pendant le week-end.

Il s’agit de Nadir Chelbabi, de Sidi Aïch, Yahia Ignaten (Akbou) et Rezik Zouaoui (Timezrit). Leurs domiciles ont été perquisitionnés par la police, selon la même source. Mercredi 8 septembre, deux activistes de Kherrata, Ahmed et Bachir Amrane, ont été également interpellés.

À Tizi-Ouzou, Zahir Messaoudène se trouvait pendant le week-end en garde à vue au siège du groupement de gendarmerie. Selon le CNLD, il avait été arrêté mercredi sur son lieu de travail à Hassi Messaoud. Une perquisition a été effectuée à son domicile sis dans la commune de Idjeur, près de Bouzeguène.

Quatre autres personnes se trouvent toujours en garde à vue dans le même groupement. Il s’agit de Abdenour Saidi et Ali Mimoun (de Beni Zmenzer), Arezki Oulhadj (d’Illilten, près de Aïn El Hammam) et Zahir Djemai (Illoula Oumalou, près de Bouzeguène).  Ils ont été arrêtés le 2 et le 5 septembre et leurs domiciles perquisitionnés.

Malek Boudjamaâ se trouve également en garde à vue à Tizi-Ouzou. Il a été transféré d’Aït Rezine (Béjaïa) où il a été arrêté le 6 septembre par la gendarmerie avec perquisition de son domicile.