“L’Algérie va connaître une crise sans précédent à partir de fin 2019”, avertit Abderrazak Makri, dans un message publié ce vendredi 11 janvier sur sa page Facebook.
“À partir de fin 2019, jusqu’à 2022, nous allons connaître des années de vaches maigres, sans précédent. Elles seront difficiles pour l’Algérie et le simple citoyen en ressentira le fardeau plus que d’autres”, prédit le président du MSP.
Le chef du parti islamiste, qui plaide pour le report de la présidentielle d’avril 2019, pour entamer une transition d’une durée d’une année, déplore que “la lutte pour le pouvoir et l’argent domine la scène politique” en Algérie. Pour lui, “peu d’Algériens s’inquiètent des risques économiques et sociaux qui vont rendre l’Algérie très vulnérable aux menaces régionales et internationales à court terme”.
Pessimiste, le président du MSP met en garde contre une crise que l’Algérie n’ait jamais connue à partir de fin 2019, sans donner plus de détails. “Je crains que lorsque tous les Algériens sauront qui a prévenu et conseillé, et qui est trompeur et perfide, il sera trop tard”, met en garde encore Makri.