Abderrazak Makri a réagi, ce dimanche 31 mars, au dernier communiqué du MDN et à l’appel insistant du chef d’état-major Ahmed Gaid Salah à appliquer les articles 7, 8 et 102 de la Constitution.
Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, le chef du MSP a affirmé qu’il est « contre les menaces planant sur la stabilité du pays, l’unité nationale et contre les complots visant l’institution militaire d’une quelconque façon, peu importe leurs auteurs ». Il s’est également dit « contre son implication dans les conflits politiques et contre l’affaiblissement de l’immunité nationale sous aucun prétexte ».
« Nous sommes avec l’institution militaire constitutionnelle dans le cadre de ses prérogatives », « avec l’accompagnement de l’armée pour arriver à une solution, réaliser le consensus national et la transition démocratique douce, mais sans qu’elle ne contrôle le pouvoir politique », « avec le mouvement populaire pour la concrétisation de la volonté du peuple », « avec les revendications populaire visant à mettre fin à l’ère bouteflikienne avec ses symboles, ses hommes d’affaires, ses réseaux, clients et relations douteuses ainsi que ses effets dévastateurs sur l’économie, les richesses du pays, les institutions, l’identité et les valeurs », a écrit Makri.
Le chef du MSP a rejeté « le contrôle des hommes d’affaires corrompus et l’infiltration sioniste supervisée par des familles, hommes d’affaires et États derrière les institutions de l’État », « l’ingérence de la France dans nos affaires et son exploitation de nos richesses et contre ses relais et agents ». Il a également exprimé son refus de « l’ingérence dans nos affaires des États arabes voleurs et sionisés qui ne causent que destruction dans le monde arabe ».
« Nous sommes contre le retour de l’État profond qui a causé la destruction pendant de longues années, a instauré la fraude électorale, a été injuste avec les personnes probes, a combattu les partis sérieux et militants, a détruit la société civile, a corrompu les médias et nous sommes contre ses méthodes », a écrit Makri.