Le président du MSP Abderazak Makri a dénoncé ce samedi 21 septembre dans un communiqué le refus des autorités d’octroyer à son parti une salle pour tenir rassemblement populaire à Mascara.
« Pour la deuxième fois, nous sommes privés de l’organisation d’un meeting populaire. La première fois, c’était le 25 août dernier à Boumerdes. Ils ont refusé de nous donner une salle. La seconde fois, c’est aujourd’hui à Mascara. Le ministère de l’Intérieur a refusé de délivrer l’autorisation » pour organiser un rassemblement populaire, énumère Makroi, qui révèle que « des instructions ont été données pour les meetings des partis politiques ne soient plus gérés par les walis, mais par le ministère de l’Intérieur ».
« Malheureusement, les pratiques de l’ancien régime en matière d’obstruction du travail politique s’intensifient et alors que nous sommes en plein hirak », déplore le président du MSP.
Makri affirme que « ces interdictions s’ajoutent à d’autres pressions dans les domaines médiatique, de la société civile, de la liberté d’opinion et des arrestations politiques ».
« Ces pratiques ne permettent pas de réunir un climat propice à l’organisation d’élections libres et équitables », constate Makri, dont le parti n’a pas encore tranché sur la participation à la présidentielle du 12 décembre.
Le président du MSP affirme qu’il s’est déplacé sciemment à Mascara, malgré l’interdiction du meeting populaire de son parti, pour discuter avec les militants et les citoyens. « L’hégémonie et la domination n’ont aucune place dans un l’Algérie du futur », conclut Makri.