Abderrazak Makri a exprimé ce vendredi 7 décembre ses inquiétudes sur l’existence au sein du pouvoir de “parties” qui veulent arriver au pouvoir avec des moyens non démocratiques” lors de la présidentielle de 2019.
“Il y a des parties au pouvoir qui veulent obtenir le poste de président avec des moyens non démocratiques”, a mis en garde le président du MSP, ce vendredi, au cours d’une conférence de presse, à l’issue d’une réunion de son parti à Zeralda.
Le président du MSP n’a donné aucun détail sur ces parties qui veulent succéder illégalement à Bouteflika.
“J’avoue que nous craignons que la présidence ne soit dominée par une personnalité arrivée au pouvoir avec la triche, c’est pour cela que nous militons pour obtenir des garanties pour une concurrence loyale”, a-t-il ajouté.
Le président du MSP a mis en garde sur la nouvelle crise que le pays ne supporterait pas. “Le pays n’a pas la capacité de supporter une nouvelle crise similaire à celle des années 1990”, a-t-il averti, en insistant sur le report de la présidentielle.
“Le premier objectif de notre demande de reporter la présidentielle est de trouver une solution dans l’intérêt général”, a-t-il défendu.
Hier jeudi, sur Twitter, le président du MSP, a encore plaidé pour le report de la présidentielle, tout en affirmant son hostilité à la prolongation du mandat de Bouteflika. “Prolonger le mandat de Bouteflika sans réformes serait pire que le 5e mandat, parce que nous allons sortir de la légitimité. Reporter les présidentielles pour des reformes est le bienvenu, dans le cadre d’un consensus national, qui lui donnera de la légitimité”, a-t-il expliqué.