Proscrit de son vivant et dont l’interdiction d’une conférence sur la « poésie kabyle ancienne » a été à l’origine des événements du « printemps berbère de 1980 », l’écrivain et anthropologue, Mouloud Mammeri, dont on célèbre le centenaire de la naissance cette année, s’est vu attribuer la médaille de l’ordre du mérite national, au rang « Achir », à titre posthume.
Cette distinction vient d’être publiée au Journal officiel. Elle a également été attribuée à Abderrahmane Hadj Salah, académicien et chercheur linguistique, Abou Laid Doudou, écrivain, traducteur et académicien, Nabhani Kribaa, philosophe et penseur et Cheikh Bouamrane, philosophe, penseur et académicien.
La médaille de l’ordre du mérite national au rang de « Achir » est décernée, aussi, à : El Cheikh Saod Kaabache, savant et exégète du Saint Coran, Abdelmadjid Meskoud, artiste, Houari Blaoui, artiste ; Hasna El Becharia, artiste ; Akli Yahiatene, artiste ; Mounir Bouchenaki, expert en archéologie ; Lounis Ait Menguelet, poète et artiste ; Mohamed Lamari, artiste ; Djouher Amuis Ouksel, écrivain et éducatrice ; Larbi Dahou, écrivain et poète ; Mohamed Salah Sedik, écrivain ; Choukri Mesli, artiste plasticien ; Nacerddine Saidouni, historien ; Mohamed Abou El Kacem Khemar, poète, et Fadhel Noubli, musicien.
Par ailleurs, le défunt président du constitutionnel et ancien ministre, Boualem Bessaieh s’est vu attribuer, à titre posthume, la médiale de l’ordre du mérite national « Al Athir ».