Plusieurs journalistes ont été frappés par les policiers ce mercredi en fin d’après-midi à Alger lors des manifestations contre l’élection présidentielle. Notre collaboratrice Meriem Nait a été violemment agressée par un policier antiémeute. « J’étais à rue Didouche, devant le premier rang des manifestants. Un policier m’a frappée avec son bouclier et m’a poussée. J’ai le nez enflé et je n’arrive pas à marcher », affirme Meriem Nait.
« J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part d’un policier en uniforme », a dénoncé la journaliste Zahra Rahmouni sut Twitter. « Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sortis violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme », a-t-elle rapporté.
Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sorti violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme.
L’un d’eux avait lancé à ma collègue « raiha tach3el »#Alger #Algerie
— Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) December 11, 2019
Les manifestations anti-présidentielle se sont déroulées sous haute tension ce mercredi à Alger, à la veille du scrutin. En fin d’après-midi, les policiers ont chargé les manifestants et les ont violemment dispersés, à coups de matraque.
La police nous a empêché mon collègue @bobkhaled06 et moi de couvrir la manifestation de ce soir. Nous avons été tabassés et bousculés de force et la police nous a dit : je m enfous de vous, journalistes ou pas journalistes. #Algerie #لا_انتخابات_مع_العصابات #الحراك_الشعبي
— Lynda Abbou (@lynda_abbou) December 11, 2019