Politique

Manifestation contre la présidentielle à Alger : des journalistes frappés par les policiers

Plusieurs journalistes ont été frappés par les policiers ce mercredi en fin d’après-midi à Alger lors des manifestations contre l’élection présidentielle. Notre collaboratrice Meriem Nait a été violemment agressée par un policier antiémeute. “J’étais à rue Didouche, devant le premier rang des manifestants. Un policier m’a frappée avec son bouclier et m’a poussée. J’ai le nez enflé et je n’arrive pas à marcher”, affirme Meriem Nait.

“J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part d’un policier en uniforme”, a dénoncé la journaliste Zahra Rahmouni sut Twitter. “Plusieurs personnes étaient réfugiées dans les halls d’immeuble. Ils nous ont sortis violemment en nous insultant. J’ai reçu plusieurs coups dans le dos et des insultes de la part de policiers en uniforme”, a-t-elle rapporté.

Les manifestations anti-présidentielle se sont déroulées sous haute tension ce mercredi à Alger, à la veille du scrutin. En fin d’après-midi, les policiers ont chargé les manifestants et les ont violemment dispersés, à coups de matraque.

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