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Maroc : Hayat, 22 ans, tuée par la Marine royale, était étudiante en droit à Martil

Maroc : Hayat, 22 ans, tuée par la Marine royale, était étudiante en droit à Martil

Une vedette de la Marine royale marocaine croisant en Méditerranée. DR

De nouvelles informations concernant l’identité de la jeune femme morte, sur celles des autres blessés et sur les passeurs, suite à des tirs de la Marine Royale contre un « go fast » qui refusait d’obtempérer alors qu’il naviguait dans les eaux territoriales marocaines après sa sortie de l’enclave espagnole de Ceuta, commencent à filtrer selon plusieurs sources concordantes.

L’embarcation transportant une vingtaine de migrants de Martil jusqu’en Espagne comprenait à son bord, un passeur et un pilote, tous deux de nationalité espagnole, selon des informations de l’agence de presse EFE. Selon une dépêche de l’agence MAP, relayant un communiqué de la Préfecture de M’diq-Fnideq, une enquête sur les circonstances de l’incident a été ouverte, mais aucune information détaillant le drame n’a été communiquée officiellement par les autorités jusqu’à présent.

Mohamed Benaïssa, président de l’Observatoire du nord pour les droits de l’Homme, avait déclaré à l’AFP, puis au Desk, que la jeune femme âgée de 22 ans tuée dans l’incident était originaire de Tétouan. Des sources locales ajoutent qu’elle se prénommait Hayat et qu’elle était inscrite en tant qu’étudiante à la faculté de droit de Martil dépendant de l’université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan.

Elle avait été précédemment élève au lycée Cadi Ayad dans la même ville, selon des informations du média électronique local, ChamalPost.net qui a publié une photographie de la supposée victime (dont il fixe l’âge pour sa part à 20 ans, née en 1998), alors que d’autres portraits non identifiés de Hayat circulent sur Internet.

La même source dévoile également l’identité des autres personnes blessées dans l’incident, dont deux seraient eux aussi originaires de Tétouan, Habib. C. et Hamza. B. La troisième personne touchée aussi par les balles des mariniers marocains, nommée Mouad. A, serait quant à elle de Chefchaouen.


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