« L’absence prolongée et remarquée sur la scène publique de Lalla Salma, l’épouse du roi du Maroc Mohamed VI, laissait présager que quelque chose n’allait pas bien dans leur mariage », souligne ABC ce jeudi 22 mars.
« Contrairement aux épouses des précédents rois marocains, condamnées à l’invisibilité et à l’isolement (…), Lalla Salma marchait toujours – l’allure fière – aux côtés de son mari », rappelle le média espagnol. Il faut dire que depuis leur union en mars 2002, Mohamed IV et son altesse royale se sont toujours affichés ensemble en public.
Selon le magazine ¡Hola! (édition espagnole de Hello!) qui cite des sources proches du palais royal, Mohamed VI et Lalla Salma auraient divorcé. Les principaux concernés n’ont pour l’heure fait aucun commentaire sur le sujet.
Les rumeurs de divorce se sont accentuées ces dernières semaines quand un cliché très intime du roi – alité après son opération du coeur à Paris – a été diffusé par le palais royal. Problème : alors que Mohamed IV est entouré de son frère, le prince Mulay Rachid, de ses soeurs, Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna, et de leurs enfants, Mulay Hassan et Lalla Khadija, l’épouse du roi est tout simplement absente de la photo. Certains médias ont – un brin naïf – supposé que l’absence de Lalla Salma pouvait s’expliquer par le fait qu’elle avait elle-même pris cette photo à l’hôpital…
Une semaine plus tard, l’édition marocaine du magazine Hello! publie cette fois un long reportage sur l’engagement de Mohamed VI pour promouvoir la cause des femmes. L’épouse du roi n’est néanmoins jamais citée ou mentionnée, note ABC. Selon la presse espagnole, le couple serait en réalité séparé depuis leurs vacances en famille à Cuba et à Miami en avril 2017.
Lalla Salma pourrait à l’issue de ce divorce perdre ses titres de princesse et d’altesse royale. Progressivement, son image devrait disparaître de l’espace public, note ABC. « Dans quelques semaines, ils vont commencer à décrocher les milliers de portraits de Lalla qui ornent aussi bien les établissements publics marocains que les boucheries ou les petits riads ».
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