Le fils d’un milliardaire et promoteur immobilier marocain, vient de faire une acquisition immobilière de luxe aux États-Unis contre un montant pour le moins hallucinant quand on connaît la situation économique et sociale du Maroc.
Malik Sefrioui, vice-président du groupe cimentier Ciments de l’Atlas-Ciments de l’Afrique, fils d’Anas Sefrioui, le milliardaire et PDG du groupe Addoha, a acquis une villa en bord de mer aux USA, pour un montant de 15,375 millions de dollars.
Malik Sefrioui s’offre une villa pour 15,375 millions de dollars
La résidence située sur Hibiscus Island, à Miami Beach date de 1930. Selon plusieurs médias marocains, l’acquéreur, âgé de 33 ans, est également l’époux de Kenza Akhannouch, fille de l’actuel chef de gouvernement marocain Aziz Akhannouch. Leur mariage a été célébré le 27 avril à Marrakech.
Malik Sefrioui a acheté la maison à deux étages pour 15,375 millions de dollars à Paul Morelli, un créateur de bijoux haut de gamme, rapporte le média Miami Herald, début mai. Cette acquisition s’inscrit dans une nouvelle tendance à Miami Beach, celle de l’acquisition de maisons de luxe par des ultrariches, après la pandémie.
La transaction a été conclue « la semaine dernière », indique la même source, soit vers la fin du mois d’avril dernier. La maison, située sur un terrain de près d’un demi-hectare, comprend six chambres à coucher, sept salles de bains, une piscine et un quai pour bateaux.
Sefrioui envisage de démolir la résidence existante et d’en construire une nouvelle
La façade, côté mer, de la luxueuse demeure s’étend sur une trentaine de mètres, le long de Biscayne Bay, avec une vue imprenable sur Palm Island, l’horizon et la skyline de Miami, précise encore Miami Herald.
La villa a été vendue en 2021 contre 11,5 millions de dollars. La récente transaction effectuée par Malik Sefrioui a donc fait un retour de 37 % pour l’ancien propriétaire, Paul Morelli. Les prix de l’immobilier dans les alentours ont fortement augmenté ces derniers temps.
Des sources proches de la transaction indiquent que l’acquéreur marocain a acheté la villa principalement pour la vue qu’offre l’endroit. Toutefois, il envisage de démolir la résidence existante et d’en construire une nouvelle pour lui-même ou pour la revendre.
Cette décision de démolition de la villa de 1930 n’est pas étonnante, puisque « de plus en plus de maisons historiques sont démolies ces derniers temps à Miami Beach », explique le même média.