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Maroc : les plages à la merci des squatteurs

Maroc : les plages à la merci des squatteurs

Alors que le Maroc se prépare à accueillir des vagues de touristes sur ses côtes ensoleillées durant la saison estivale 2024, la question de l’occupation illégale des plages, ainsi que celle des parkings sauvages, refait surface.

Une privatisation illégale des plages publiques

À mesure que le thermomètre grimpe au Maroc, les plages du royaume se remplissent de touristes locaux et étrangers à la recherche du soleil et de la détente.

Mais pour profiter du littoral, certains vacanciers doivent parfois mettre la main au portefeuille. L’accès aux plages marocaines est souvent payant.

Si la loi marocaine garantit la gratuité de l’accès aux plages publiques, la réalité du terrain est plus complexe. Des pratiques illégales, comme la location payante de parasols et de chaises sur des portions entières de plages publiques, suscitent la controverse. Face à cette situation, la mairie de Casablanca a décidé de sévir.

Selon le site Bladi.net, le maire de la capitale économique du Maroc, Nabila Rmili, a pris une série de mesures pour lutter contre la privatisation des plages.

Dans son collimateur, des individus sans scrupule qui imposent souvent des tarifs exorbitants aux estivants, les empêchant de profiter librement de ces espaces publics.

La municipalité de Casablanca a mis en garde contre ce genre de pratiques, rappelant aux habitants et aux touristes que l’accès à la majorité des plages de la métropole est libre et gratuit.

En effet, 80 % des plages de cette ville située sur la façade atlantique sont accessibles à tous, sans aucune obligation de louer transats et parasols.

La mairie de Casablanca entend ainsi garantir un accès équitable aux plages pour tous. Elle invite à la même occasion les estivants à signaler aux autorités compétentes toute tentative d’extorsion de la part de personnes non autorisées.

Ces pratiques abusives ont des conséquences néfastes sur l’expérience des touristes au Maroc. Les vacanciers, souvent peu informés de leurs droits, craignent les altercations et se résignent à payer pour profiter de ce qui devrait être gratuit.

La grogne monte face à la flambée des prix des parkings

En plus des parasols, le stationnement payant sur les parkings est également pointé du doigt. Des personnes s’autoproclament gardiens de voitures et imposent des tarifs arbitraires aux automobilistes, profitant de l’absence de réglementation et de contrôles.

Face à l’ampleur du phénomène, le hashtag #Farsha_Moul_Jili a été lancé sur Facebook afin de recenser les abus et de permettre aux usagers de signaler les zones où ces pratiques sont monnaie courante. De leur côté, les associations de défense des consommateurs ont appelé les pouvoirs publics à réagir rapidement pour mettre fin à ces agissements.

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