Sept individus âgés entre 17 et 32 ans ont été arrêtés le lundi 7 décembre dernier à Marseille, révèle, ce mardi 15 décembre, le journal local La Marseillaise. Ils sont suspectés d’avoir volé deux bateaux semis rigides il y a quelques mois à Grau-du-Roi et à Saint Laurent-d’Aigouze dans le cadre d’une organisation criminelle internationale, selon la même source.
L’opération a été menée par la gendarmerie française à laquelle ont également participé des éléments du GIGN. En tout, 210 agents répartis dans une quarantaine de véhicules ont débarqué dans la cité des Vergers de Saint-Louis, relate le média français.
Des bateaux destinés à l’Algérie
La descente de la gendarmerie a permis la découverte de plusieurs ateliers de démontage dans un hangar qui servait autrefois d’usine de production d’huile d’olive située dans la rue Augustin-Roux, ajoute la même source.
Des ouvriers d’origine roumaine et moldaves travaillaient sur des voitures volées et sur des moteurs de bateaux destinés à l’Algérie, précise La Marseillaise, sans fournir plus de précisions. Les nationalités des individus arrêtés n’ont pas été dévoilés.
Les investigations des services de sécurité débutées l’été dernier ont permis le démantèlement d’un réseau bien organisé sur trois pays.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Nîmes la semaine dernière pour « vol et tentative de vol en bande organisée et association de malfaiteurs ». Des suspects ont été présentés devant le juge d’instruction.
Les autorités locales avaient été alertées par les habitants du quartier sur des nuisances sonores après des plaintes des riverains.
Le site est à l’abandon depuis plusieurs années après des procédures administratives qui devaient conduire à son exploitation dans le cadre de la création d’une zone d’activité artisanale, de l’extension du cimetière ainsi que d’un plateau sportif. Tous ces projets qui avaient pour objectif de ‘’désenclaver’’ le site n’ont pas vu le jour, selon La Marseillaise.
Une activité de casse a proliféré sur le site abandonné. Les riverains aimeraient que les autorités le reprennent en main. « Nous n’avons eu de cesse de réclamer des équipements structurants : un parking lié à l’école privée pour éviter l’encombrement de la rue Augustin-Roux et un stade », regrette Mehdi Achouri, président de l’Amicale des locataires.. Ce dernier compte ester les collectivités en justice pour »abandon de bien public et mise en danger d’autrui ».
