Said Bouteflika pourrait être convoqué par la justice dans le cadre de l’enquête sur la dilapidation de deniers publics, selon Me Farkouk Ksentini. « L’ex-président ne peut pas être convoqué et entendu en raison de son état de santé, mais son frère Said Bouteflika pourrait être convoqué par la justice », affirme Me Ksentini dans une déclaration à TSA Arabi.
L’ancien président de la Commission nationale consultative pour la protection et la promotion des droits de l’Homme, estime aussi que « le juge d’instruction peut mobiliser la force publique pour amener de force Ahmed Ouyahia pour l’entendre en tant qu’accusé, tout en respectant la présomption d’innocence ». « Le juge d’instruction peut ordonner l’arrestation du prévenu », estime Me Ksentini, qui critique l’attitude du ministre des Finances Mohamed Loukal, qui, au moment où il était attendu au tribunal de Sidi M’hamed, il procédait à l’installation du nouveau DG des Douanes. « C’est inapproprié de ne pas répondre à une convocation de la justice », juge Me Ksentini.
Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a convoqué samedi Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre, et Mohamed Loukal, ministre des Finances et ancien gouverneur de la Banque d’Algérie, pour des affaires de corruption, a rapporté l’ENTV dans le JT de 20 heures. Ces deux responsables ont été convoqués, précise la même source, pour “des affaires de dilapidation des deniers publics et de privilèges indus”.