L’Algérie a enregistré un nouveau pic historique de contaminations au Covid-19, avec 2512 nouveaux cas recensés ces dernières 24 heures, selon le bilan du ministère de la Santé publié ce mardi 25 janvier.
Cette flambée épidémique a provoqué une hausse de la demande sur certains médicaments utilisés dans le traitement contre le Covid-19. Ce mardi, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a rassuré sur la disponibilité « continue de l’ensemble » des produits pharmaceutiques utilisés dans le cadre du protocole thérapeutique anti Covid-19.
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Le département de Lotfi Benbahmed a indiqué dans un communiqué avoir « pris des mesures anticipatives par l’augmentation de la capacité de production et l’ajustement des programmes d’importation ou de distribution pour satisfaire les besoins en riposte à la résurgence » de la pandémie à Covid-19 en Algérie.
Dans le détail, il explique que s’agissant des anticoagulants type Enoxaparine, il a été procédé à la « mise sur le marché d’une quantité de plus de 2.1 millions UV durant la période du 1er novembre 2021 au 13 janvier dernier, ainsi que la libération prévisionnelle de plus de 3.3 millions UV durant la période du 14 janvier dernier au 28 février prochain (dont plus de 614.000 UV ont été livrées aux établissements de distribution la semaine du 14 au 20 janvier) ».
Pour le Paracétamol, il a eu la « mobilisation des 10 producteurs locaux avec une mise sur le marché de plus de 16 millions UV durant période s’étalant du 1er novembre dernier au 13 janvier dernier, ainsi que la libération prévisionnelle de plus de 19 millions UV durant la période du 14 janvier au 28 février prochain (pour les dosages 500 mg et 1G). Il précise que « trois millions de boîtes seront mises sur le marché la semaine allant du 20 au 27 janvier ».
Pour l’Amoxicilline -Acide Clavulanique adulte, le ministère note la « mise sur le marché de de plus de 1.3 millions UV du 14 janvier au 28 février prochain ». Pour la vitamine D, « plus de 4 millions UV sont prévus à la fabrication entre le 20 janvier et le 2 mars prochain », selon la même source.
Attention à la spéculation
Le ministère explique que la flambée de la pandémie de Covid-19 en Algérie s’est traduite par une « très forte augmentation de la demande créant des tensions d’approvisionnement de ces produits ». Pour faire face à cette hausse de la demande, le ministère de l’Industrie pharmaceutique rappelle « l’absolue nécessité de se conformer à la dispensation sur prescription médicale afin d’éviter le mésusage des médicaments, ayant pour conséquence, notamment les phénomènes de résistances aux antibiotiques, accidents hémorragiques ».
Pour rassurer encore les Algériens, le ministère de l’Industrie pharmaceutique rappelle avoir « mis en place des réquisitions pour les établissements de fabrication, d’importation et de distribution en gros rendant la mise sur le marché obligatoire de toutes les quantités fabriquées et/ ou importées au profit des pharmaciens d’officines dans délais n’excédant pas les 48H à compter de la réception de ces médicaments par les établissements de distribution en gros. »
Il ajoute que des « inspections, notamment dans le cadre de brigades mixtes installées avec le ministère du Commerce, sont actuellement diligentées en vue de vérifier le respect des dispositions des réquisitions. »
« Dans ce cadre, toute pratique de spéculation, de rétention ou de ventes concomitantes, engendrant des problématiques de disponibilité, sera sanctionnée conformément à la législation et la réglementation en vigueur », avertit le département de Lotfi Benbahmed.
