Économie

Mégaprojet laitier algéro-qatari : la date du lancement effectif fixée

Le mégaprojet de production de poudre de lait dans le sud algérien en partenariat avec les Qataris se concrétise. Son lancement effectif se fera incessamment.

S’exprimant ce dimanche 1er septembre au cours d’une rencontre avec des investisseurs agricoles à Alger, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cheurfa, a annoncé que les premières opérations de mise en oeuvre de ce projet structurant implanté dans la wilaya de Ghardaia seront lancées ce mardi 3 septembre. 

Les premiers travaux concernent la réalisation de forages pour assurer l’irrigation et les besoins en eau des différentes installations du projet. 

L’investissement, effectué avec la firme qatarie Baladna, a pour objectif de contribuer à l’autosuffisance en poudre de lait que l’Algérie importe annuellement pour des sommes colossales. 

Le projet de poudre de lait algéro-qatari revêt une grande importance économique 

Il s’agit de l’un des plus grands projets inscrits ces dernières années en Algérie dans le cadre des efforts de diversification de l’économie, avec ceux de l’exploitation des gisements de fer de Gara Djebilet et de phosphate de Tébessa. Un autre grand projet agricole est prévu à Adrar en partenariat avec des investisseurs italiens pour la production de blé. 

Le projet avec Baladna est implanté dans la wilaya de Ghardaia sur une surface de 117 000 hectares. Il englobe la production de fourrages, des fermes d’élevage d’une capacité de 270 000 vaches laitières et des unités de transformation du lait en poudre. 

Les investissements prévus sont aussi colossaux, de l’ordre de 3,5 milliards de dollars. 

Le contrat-cadre portant réalisation de ce projet agricole intégré a été signé en avril dernier entre la firme qatarie Baladna et l’Etat algérien représenté par le Fonds national d’investissement (FNI). 

Le début effectif de la production est prévu en 2026. 

Le projet est d’une grande importance économique pour l’Algérie.

Il est attendu qu’il assure 50% des besoins du pays en poudre de lait dont la facture d’importation s’élève chaque année à environ 600 millions de dollars. Outre la poudre de lait, il produira aussi des viandes rouges et créera 5000 emplois directs. 

Les plus lus