Merck va lancer son 5e site mondial de production de médicaments pour le traitement des maladies thyroïdiennes en Algérie, la course aux signataires pour les candidats à la présidentielle du 7 septembre, les Émirats abandonnent leur projet de rachat de Naturgy, nouvelles condamnations pour fraude au Bac 2024 en Algérie, les musulmans et le RN, nouvelles manifestations anti-RN en France… L’essentiel de l’actu.
Par Zakarya Roubache / Adobe Stock
Médicaments : important projet de l’Allemande Merck en Algérie
Le laboratoire allemand Merck a signé mardi à Alger un accord avec le groupe LDM pour la production de médicaments à base de lévothyroxine en Algérie.
Le géant allemand va implanter son cinquième site de production de ces médicaments en Algérie. Le début de la production est prévue à partir de 2026, selon un communiqué publié après la signature de ce protocole d’accord.
« Ce partenariat témoigne de la confiance du Groupe Merck dans l’économie algérienne et de sa volonté de soutenir les priorités du gouvernement algérien en matière de santé publique et de développement économique », a déclaré Ramsey Morad, vice-président et DG de Merck pour la région du Moyen- Orient, de l’Afrique, de la Russie CIS et de la Turquie, cité dans le communiqué.
Gaz algérien : l’Espagnol Naturgy échappe au contrôle des Émirats
Le groupe émirati Taqa a abandonné son projet d’acquisition de l’opérateur énergétique espagnol Naturgy qui est l’un des plus importants acheteurs européens du gaz algérien.
L’annonce de l’intérêt de Taqa à Naturgy, en avril dernier, avait provoqué des grincements de dents à Alger en raison des tensions entre les Émirats arabes unis et l’Algérie sur les questions liées au Sahel, au Maroc et à Israël.
Naturgy est un client important de Sonatrach et détient 49 % dans le gazoduc Medgaz, qui relie directement l’Algérie et l’Espagne.
Européennes 2024 : pour qui les musulmans de France ont-ils voté ?
Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz a jeté lundi un véritable pavé dans la mare en évoquant le vote musulman en France dans l’appel qu’il a lancé à faire barrage à l’extrême-droite aux législatives du 30 juin et du 7 juillet.
Il a affirmé que de « nombreux musulmans » de France ont voté pour le Rassemblement national (ex-Front national). Une situation qui le laisse « perplexe » en raison des positions de ce parti sur les musulmans et l’Islam.
Bac 2024 en Algérie, 3e jour : nouvelles condamnations pour fraude, Internet perturbé
Les épreuves du Bac 2024 en Algérie qui se sont déroulées mardi pour le troisième jour de suite ont été marquées par de nouvelles condamnations pour tentative de fraude et la perturbation d’Internet.
À Alger, deux candidats libres ont été condamnés à la prison ferme pour « délit d’atteinte à la régularité des examens, par l’utilisation de moyens de communication à distance et délit de tentative de fuite des sujets et de réponses des examens finaux de l’enseignement secondaire, par l’utilisation des moyens de communication à distance ».
À Laghouat, une personne a été condamnée à la prison après avoir été prise, lundi 10 juin, en « état de diffusion des sujets des épreuves du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance ».
Comme durant les deux premiers jours, l’accès à Internet a été fortement perturbé mardi à cause du Bac.
France : nouvelles manifestations anti-RN
De nouvelles manifestations contre l’extrême-droite ont eu lieu mardi dans plusieurs villes françaises, notamment à Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, Nantes et Bordeaux.
Des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour la deuxième soirée de suite à la victoire de l’extrême-droite aux élections européennes du 9 juin et à la décision du président Emmanuel Macron de dissoudre le Parlement et de convoquer des législatives anticipées pour le 30 juin et le 7 juillet. « La jeunesse emmerde le Front national », ont scandé notamment les manifestants qui ont répondu aux appels des partis de gauche et des syndicats.
Présidentielles en Algérie : les candidats se lancent dans la collecte des signatures
En Algérie, les candidats déclarés à l’élection présidentielle du 7 septembre, ont entamé dimanche la bataille de collecte des signatures pour leurs dossiers de candidatures.
Des candidats ont retiré les formulaires de souscription au lendemain de la convocation du corps électoral samedi 8 juin.
Ils doivent présenter une liste comportant, au moins, 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 29 wilayas où une liste comportant 50.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. « Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, 29 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200 », précise le code électoral.
