Karim Younes, qui dirige la mission de dialogue et de médiation mise en place jeudi, insiste sur l’application rapide des mesures d’apaisement réclamées comme préalables avant l’entame du dialogue.

« Les choses vont se clarifier cette semaine », a-t-il hier soir sur la chaîne El Bilad TV. Hier, les manifestations du 23e vendredi se sont déroulées au milieu d’un important dispositif de sécurité, notamment à Alger. Des policiers ont même tenté d’interpeller un manifestant.

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« J’ai analysé l’organisation des marches de ce vendredi. Concernant les mesures sur lesquelles nous nous sommes entendus (avec Bensalah). On comprend qu’il est difficile de les appliquer aujourd’hui. Entre hier et aujourd’hui, c’est court », a expliqué Karim Younes.

Avant de mettre en garde : « Mais nous avons ont avons attiré l’attention sur le fait que si les mesures ne sont pas appliquées cette semaine, nous ne serons pas en mesure de poursuivre notre mission ».

Lors de leur rencontre, jeudi, avec Abdelkader Bensalah, les membres de la commission ont insisté sur la mise en place de mesures d’apaisement dont la libération des détenus d’opinion et la fin des pressions sur les médias.