L’assassinat du jeune Youcef dans la ville de Soumâa, dans la wilaya de Blida, a suscité l’indignation des Algériens. Ce jeune père de famille a été mortellement poignardé au cours d’une bagarre en pleine rue le 24 août dernier.

Nouveaux détails dévoilés

Ce jeudi 1er septembre, la procureure adjointe près le tribunal de Blida a dévoilé de nouveaux éléments concernant ce crime macabre.

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Selon la procureure adjointe qui s’est exprimée dans une déclaration à la presse, tout a commencé le mercredi 24 août, aux environs de 17 heures, quand deux individus répondant aux initiales Y. Ch. et A. Ch. ont caillassé le local commercial de la victime.

Chassés par le jeune Yacine, les deux individus prennent la fuite, avant de revenir sur les lieux vers 22 heures, accompagnés d’autres délinquants, munis d’armes blanches.

Ce que risquent les assassins

S’ensuit une bagarre générale violente au cours de laquelle la victime reçoit un coup de couteau au ventre. Transférée dans un premier temps à l’hôpital de Soumaa, la victime sera évacuée par la suite au CHU Frantz Fanon de Blida où elle succombera à ses blessures le 26 août. Lors de cette bagarre, le frère de la victime a été blessé et le local de la victime a été vandalisé.

La version de la procureure adjointe contredit le témoignage du frère de la victime qui a déclaré que Youcef a été poignardé après avoir accouru à son secours alors qu’il se bagarrait avec le groupe de délinquants.

Selon la procureure adjointe du tribunal de Blida, l’enquête ouverte par le parquet de la république a permis l’arrestation de sept individus, parmi eux le principal mis en cause dans le meurtre du jeune homme de 36 ans. Un huitième suspect est toujours en état de fuite, a indiqué la même source.

Les mis en cause ont été présentés devant le parquet le mardi 30 août. Ils ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction. Les mis en cause sont poursuivis pour « meurtre avec préméditation », et  « participation à une rixe entre bandes de quartier accompagnée d’actes de violence ayant donné lieu à la mort d’une personne ». Des faits passibles de la peine capitale selon les articles 254, 255, 256, 257, 261 du code pénal  algérien.