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Migrants : Amnesty international accuse les autorités algériennes de recourir au « profilage ethnique »

Migrants : Amnesty international accuse les autorités algériennes de recourir au « profilage ethnique »

Plus de 2000 migrants originaires « de divers pays d’Afrique subsaharienne vers les États voisins du Niger et du Mali au cours des trois dernières semaines », affirme Amnesty international dans un communiqué publié ce lundi 23 octobre.

« Les autorités algériennes ont lancé une répression discriminatoire contre les ressortissants des pays tiers, et ont arrêté et expulsé de force plus de 2 000 migrants (…). Parmi les personnes expulsées figurent plus de 300 mineurs, dont au moins 25 mineurs non accompagnés », affirme l’ONG de défense des droits de l’Homme.

« Cette nouvelle vague d’arrestations a débuté le 22 septembre lorsque la police et la gendarmerie algériennes ont commencé à procéder à l’arrestation arbitraire de migrants dans la capitale et sa périphérie », ajoute Amnesty.

« D’après les recherches menées par Amnesty international, ces arrestations se fondaient sur le profilage ethnique, car les policiers et les gendarmes n’ont pas cherché à savoir si les migrants séjournaient légalement en Algérie, ne vérifiant ni leurs passeports ni d’autres papiers. Parmi les migrants arrêtés et expulsés, certains étaient sans papiers, mais d’autres avaient des visas en cours de validité », affirme l’ONG.

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