Mehdi Naddaf est responsable des roadmap et développement technologique à Algérie Télécom Mobile Mobilis. Dans cet entretien, il nous parle du projet d’intégration de la 5G.
La perspective de l’intégration de la 5G en Algérie se dessine. Pouvez-vous nous en parler plus en détail ?
L’opérateur Mobilis (filiale d’Algérie Télécom) s’inscrit en droite ligne avec la technologie la 5G. Mobilis s’y prépare. Toutes ces acquisitions et toutes ces transformations vont aller dans le sens de l’établissement de la 5G dans un avenir proche.
Que va apporter la 5G à l’Algérie ?
La 5G, par définition, est une augmentation de débit. Traditionnellement, les opérateurs connectent les individus, la 5G va permettre connecter tous les objets.
L’essor de cette technologie va permettre une digitalisation plus rapide de l’écosystème algérien. Cela va ouvrir la porte à plein d’idées innovantes et d’opportunités économiques. L’opérateur est là pour accompagner ces derniers à atteindre leurs objectifs.
Avec la 5G, nous parlons aussi de cloud. Les données des consommateurs vont être désormais dématérialisées. Est-ce là une contrainte à la sécurité ou au contraire, un renforcement de celle-ci ?
Il faut savoir que la sécurité est considérée dans l’architecture elle-même de cette technologie. L’intégrité, la sécurité et la non-divulgation des données sont considérées au plus haut niveau par les infrastructures mises en place par les opérateurs utilisant la 5G.
Un autre point flou qui entoure la 5G : ses effets secondaires présumés sur la santé. Qu’avez-vous à dire là-dessus ?
J’ai eu à lire ce genre de déclaration. D’un point de vue strictement technologique, je doute fort que ceci soit fondé. Les structures de standardisation et de normalisation, telle que l’OMS, sera plus apte à répondre à ces questionnements. Mais je pense que ces présomptions ne sont pas fondées.