Le docteur Kamel Eddine Fekhar, décédé ce mardi 28 en détention, « est le deuxième détenu d’opinion, après Mohamed Tamalt, à être poussé à la mort en moins de 3 ans », écrit Mohcine Belabbas dans une déclaration.
« Combien de morts faudra-t-il encore enregistrer avant que les dirigeants de notre pays comprennent que les conflits politiques et les différences d’opinions ne se traitent pas par l’acharnement judiciaire, la répression et/ou la violence armée? », s’interroge le président du RCD.
« Combien de femmes faudra-t-il encore rendre veuves pour que les dirigeants civils et militaires comprennent qu’il faudra instaurer la liberté et la démocratie pour nous tous ? Combien d’enfants faudra-t-il encore rendre orphelins pour que les tenants du système en place comprennent qu’il est temps de restaurer la vraie paix dans ce pays par l’acceptation de tous les Algériens « dans toutes leurs singularités » et l’instauration du vivre ensemble entre nous tous ? », poursuit-il. Avant de conclure : « Il est temps de rétablir les vérités et de rendre justice ».