L’avocat Mokrane Aït Larbi a lancé un appel ce mercredi au pouvoir algérien pour la libération de « tous les prisonniers d’opinion », considérant qu’il s’agit d’une « condition primordiale pour la construction d’une Algérie nouvelle ».
« Si le pouvoir est animé d’une réelle volonté de mettre fin à la crise multidimensionnelle, notamment celles des droits et des libertés, il doit écouter la voix de la raison et répondre aux revendications de la révolution populaire », a estimé Aït Larbi dans un appel diffusé ce mercredi.
L’avocat représente plusieurs personnalités détenues telles que Louisa Hanoune, Lakhdar Bouragâa ainsi que les personnes poursuivies pour le port de l’emblème amazigh.
« Le pouvoir est dans l’incapacité de résoudre la crise de pouvoir. Et afin de détourner les regards des questions majeures qui préoccupent les Algériens, il renoue avec ses vieux réflexes en procédant à l’arrestation et à l’emprisonnement de dizaines de personnes pour leurs opinions politiques », a affirmé l’avocat.
« En ma qualité d’avocat des prisonniers d’opinion […] je demande au pouvoir et à l’occasion de la fête de l’indépendance et de la jeunesse, la libération de tous les prisonniers d’opinion, condition primordiale pour la construction de l’Algérie nouvelle, l’Algérie des libertés, des droits, de la justice sociale et de l’égalité, après le démantèlement du système par les moyens pacifique », écrit Mokrane Aït Larbi dans son appel.