search-form-close
Mokrane Aït Larbi : les poursuites judiciaires ont pour objectif « de tenter de diviser le peuple »

Mokrane Aït Larbi : les poursuites judiciaires ont pour objectif « de tenter de diviser le peuple »

Le militant Mokrane Aït Larbi a évoqué, ce jeudi 25 avril, les poursuites lancées par la justice contre certaines personnalités politiques et du monde des affaires, estimant qu’elles ont pour objectif « de tenter de diviser le peuple » et « faire diversion »

« L’objectif des poursuites sélectives opérées ces derniers jours est de tenter de diviser le peuple en créant un élan de solidarité d’une part, et de rejet de l’autre, comme en témoigne ce qui s’est passé devant le tribunal d’Alger le 22 avril », a estimé Me Aït Larbi dans une déclaration. « Elles peuvent, par ailleurs, être utilisées pour faire diversion et détourner les regards des véritables revendications de la révolution populaire », a-t-il ajouté.

« Si ces arrestations avaient commencé par les chefs de la bande criminelle, tout le monde aurait applaudi. Mais ces nouvelles manœuvres de l’ombre font le jeu d’intentions inavouées de se maintenir au pouvoir », a avancé Mokrane Aït Larbi.

« Il est de notre devoir non seulement de veiller à l’unité de la révolution pacifique et à sa cohérence, mais de poursuivre la mobilisation jusqu’à la satisfaction de toutes les revendications, en premier lieu le départ du système, afin de nous consacrer à la construction de la nouvelle Algérie », a affirmé le militant politique, ajoutant que « la révolution doit connaître les siens et ses détracteurs, et reconnaître ceux qui jouent sur les deux fronts dans l’attente de se rallier au vainqueur ».

Mokrane Aït Larbi a par ailleurs appelé à commencer la lutte contre la corruption « par les membres de la mafia politico-financière qui a tenu toute l’Algérie sous son contrôle, y compris la présidence de la République ».

« Derrière chaque homme d’affaires corrompu se cache une dizaine de responsables au sommet de l’État. Si une réelle volonté de lutter contre la corruption existe, elle doit commencer par les membres de la mafia politico-financière qui a tenu toute l’Algérie sous son contrôle, y compris la présidence de la République », a estimé Me Aït Larbi.

« Par la suite, il faut s’attaquer aux chefs de gouvernement, à des ministres, des militaires, corrompus… avant d’arriver à certains hommes d’affaires, en commençant par ceux qui ont financé cette mafia avec l’argent du peuple », a-t-il ajouté.

  • Les derniers articles

close