Politique

Mokrane Ait Larbi s’explique sur son soutien à Ali Ghediri

Mokrane Ait Larbi s’est expliqué, ce mardi 19 février, sur son soutien à Ali Ghediri. Il répond ainsi aux « déceptions » suscités par cette alliance mais également à la « tentative de torpiller par l’invective et la rumeur distillées par les professionnels de l’intox et de la manipulation ».

Ali Ghediri et Mokrane Ait Larbi sont, selon ce dernier, « deux citoyens d’origines modestes, aux parcours atypiques et qui ont répudié le choc des égos, ont réussi à trouver un terrain de convergence autour de valeurs communes ».

La carrière militaire et le grade du candidat Ghediri ne sont pas un handicap pour l’avocat. « Porté par un homme de conviction, intègre, déterminé et au parcours honorable, ce grade est un atout majeur pour imposer aux groupes d’intérêt qui ont pris le pays en otage, le changement exigé par le sens de l’histoire. Et pour s’en convaincre, il suffit de mesurer la violence de leurs réactions, qui défient le droit et la morale, pour tenter de lui barrer la route », affirme-t-il dans un communiqué.

« Il n’y a ni messie, ni homme providentiel, ni sauveur suprême ! », explique M. Ait Larbi qui voit que l’édification d’une « nouvelle République, démocratique, moderne et respectueuse des valeurs d’une société plurielle, passe par la mobilisation des citoyennes et des citoyens, qui doivent occuper la scène politique pour imposer leur volonté de changement et devenir les acteurs de leur propre destin ».

Dans son explication, M. Ait Larbi parle des « confrontations horizontales parfois tragiques, greffées sur des problèmes réels mais instrumentalisés par le pouvoir pour assurer son équilibre » et invite à leur substituer une « fracture verticale ». Celle-ci doit « doit traverser les partis politiques toutes tendances confondues (de la majorité comme de l’opposition), la société civile, les institutions, les médias » pour « isoler les corrompus, les privilégiés et les clientèles du système, pour neutraliser leur capacité de nuisance ».

« A l’impasse du système, qui a mis ses clientèles en ordre de marche pour la défense de leurs intérêts, de leurs privilèges, opposons un large rassemblement populaire éthique, pour bâtir un État de droit, dans lequel toutes les Algériennes et tous les Algériens se sentiront citoyens à part entière, avec les mêmes droits, les mêmes chances, les mêmes libertés », plaide le militant des droits de l’Homme.

Dans son communiqué, Ait Larbi égrène quelques points qui semblent provenir du programme électoral du candidat Ghediri. Transparence de la vie publique, indépendance de la justice, égalité de tous devant la loi, rapport apaisé avec l’identité plurielle des Algériens, dépolitisation de la religion et désacralisation de la politique, traitement égalitaire des deux langues nationales et officielles, promotion des langues étrangères et décentralisation, sont les objectifs qu’espère atteindre l’avocat en s’alliant avec Ali Ghediri.

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