Au Mondial 2014, l’Algérie a laissé un souvenir impérissable, et l’attaquant allemand Julian Draxler s’en souvient encore. Menés par Vahid Halilhodzic, les Verts ont arraché une qualification historique aux 8es de finale, une première pour l’équipe nationale de football d’Algérie, après trois participations à une coupe du monde.
Après une défaite face à la Belgique (1-2), une victoire écrasante face à la Corée du sud (4-2) et un nul (1-1) face à la Russie, l’Algérie a obtenu son ticket pour le tour suivant.
En huitièmes de finale, les Verts tombent sur l’Allemagne, une vieille connaissance pour les supporters algériens. Au Mondial 1982 en Espagne, l’Algérie avait fait sensation pour sa première participation au plus grand rendez-vous footballistique mondial, en dominant la redoutable RFA (République fédérale d’Allemagne), championne d’Europe en titre, et l’un des prétendants au titre de champion du monde. Il aurait fallu à l’Allemagne de combiner avec l’Autriche pour barrer le chemin des 8es de finale à l’Algérie.
Les deux équipes ne se sont jamais rencontrées depuis cet exploit des Verts jusqu’au 30 juin 2014 à Porto Alegre au Brésil. Redoutables en contre, les Algériens ont tenu tête aux Allemands, véritable machine à gagner les matchs.
Ils ont même raté quelques occasions de marquer. Le gardien Manuel Neuer, au sommet de sa forme, a été infranchissable.
Durant les prolongations, les Allemands ont marqué deux buts, avant que Djabou ne sauve l’honneur dans le temps additionnel. L’Allemagne, future championne du monde, a eu très chaud, et l’Algérie était tout près de réaliser un autre exploit.
Ce jour-là, l’attaquant allemand Julian Draxler qui était sur le banc, ne l’a pas oublié.
« C’était chaud. Sans Neuer, on aurait été en difficulté », a-t-il dit à l’influenceur d’origine algérienne Vargas qui l’interrogeait sur ce match historique.