La sélection tunisienne de football tentera de « rester en vie » en affrontant ce samedi son homologue belge au stade du Spartak à Moscou (13h00, algériennes) dans ce qui sera la dernière chances pour les « Aigles de Carthage » pour espérer se qualifier pour les 1/8es de finale de la Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin – 15 juillet).

Battus cruellement lors de la première journée du groupe G face à l’Angleterre (2-1), en concédant un but au temps additionnel, les Tunisiens n’ont pas le droit à l’erreur face à la Belgique, qui a balayé le Panama (3-0), grâce notamment à un doublé de Romelu Lukaku.

Un bon résultat relancerait complètement la Tunisie, qui se doit de réagir face à une équipe qui va chercher certainement à décrocher une deuxième victoire, synonyme de qualification pour le prochain tour de la compétition.

Conscient de l’importance cruciale de cette rencontre, le sélectionneur tunisien Nabil Maâloul compte préparer un plan de bataille de quoi permettre à ses protégés de sortir indemnes de ce duel.

« La défense belge est lente, on va essayer d’en profiter. On va essayer de couper le lien entre De Bruyne et Hazard, et les isoler du milieu de terrain. On va jouer avec une défense avancée et on a besoin d’un joueur qui porte l’équipe vers l’avant », a indiqué le coach des Aigles de Carthage, avant d’annoncer son intention d’apporter des changements à son onze de départ « en défense et au milieu. » Yohan Benalouane et Saîf-Eddine Khaoui pourraient en bénéficier.

Côté statistiques, l’avantage est plutôt du côté belge, puisque les joueurs du sélectionneur Roberto Martinez restent invaincus lors de leurs 3 matchs de Coupe du Monde face à des équipes africaines (2 victoires, 1 nul). Le 3e au classement de la Fifa est également invaincu lors de ses 10 derniers matchs de groupes en Coupe du Monde (5 nuls suivis de 5 victoires).

Ce sera la 2e confrontation entre les 2 équipes en Coupe du Monde, après le (1-1) en phase de groupes en 2002 (Japon-Corée du Sud), le seul point gagné par la Tunisie lors de cette édition.

« Nous ressentons la pression après la défaite contre l’Angleterre. Nous devons gagner, nous n’avons plus le choix. La Belgique est très forte, mais nous sommes prêts. Nous voulons éviter les erreurs commises lors du premier match », a ajouté Maâloul vendredi en conférence de presse.

De son côté, Roberto Martinez n’a pas tari d’éloges sur son adversaire du jour : « La Tunisie est une équipe tactiquement très affûtée. C’est une équipe qui joue vite et qui possède de grandes qualités individuelles. Ce sera vraiment un test pour nous, mais je m’attends à nous voir grandir tout au long de cette compétition. Nous devrons nous monter très concentrés », a dit le sélectionneur des Diables rouges.

Dans l’autre match du groupe G, l’Angleterre (3 points) aura à cœur de composter son billet pour les 1/8es de finale face au Panama (0 point) dimanche au stade de Nijni-Novograd (13h00, algériennes) et éviter toute mauvaise surprise.

La Tunisie tentera d’imiter les deux autres représentants africains : le Sénégal, vainqueur dès son entrée en lice face à la Pologne (2-1), alors que le Nigeria s’est relancé vendredi suite à son succès face à l’Islande (2-0). Les deux autres équipes du Continent présentes en Russie : le Maroc et l’Egypte étant déjà éliminées après deux défaites de rang.