Sur le chemin de la qualification au Mondial 2022 au Qatar, l’Algérie va jouer sa troisième rencontre du groupe A contre le Niger ce vendredi 8 octobre au stade Mustapha Tchaker de Blida (20h00).
Pour ce match, les Verts sont largement favoris. Les forces en présence font pencher la balance largement en faveur des champions d’Afrique en titre. Composée de joueurs méconnus, le Niger pointe à la 119e position du classement FIFA, alors que l’Algérie est dans le Top 30 mondial (30e position).
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« Si l’on se réfère au classement Fifa du Niger et à son histoire footballistique, c’est une équipe qui ne fait pas partie des grandes nations de football, mais elle est capable de nous donner du fil à retordre, avec sur le banc un sélectionneur (Jean-Michel Cavalli) qui a déjà dirigé l’Algérie », a souligné le sélectionneur national Djamel Belmadi, jeudi 7 octobre, en conférence de presse.
Sans manquer de respect à son adversaire du jour, Belmadi a clairement fixé l’objectif de l’équipe d’Algérie pour la rencontre : gagner avec un score lourd. Il veut ainsi mettre tous les atouts de son côté.
En cas d’égalité avec le Burkina Faso à la fin des éliminatoires, la différence de buts va départager les deux équipes.
Les Etalons sont les seuls concurrents qui peuvent bousculer la suprématie des Fennecs en Afrique, ils l’ont montré le 7 septembre à Marrakech, où ils avaient fait jeu égal avec les camarades de Riyad Mahrez. Le match s’est soldé sur le score de 1-1.
L’Algérie va recevoir le Burkina Faso lors de la 5e journée et aura l’occasion de lui montrer toute sa puissance, pour envoyer un message aux autres adversaires qui ambitionnent de faire goûter le goût amer de la défaite à Djamel Belmadi.
Le cas Delort va-t-il peser sur le moral des Verts ?
Pour cette rencontre contre le Niger, l’Algérie doit donc gagner par un large score, préparer le match retour contre le même adversaire le 12 octobre à Niamey et porter sa série d’invincibilités à 30 matchs sans défaite.
Seul bémol qui risque de peser sur le moral des Verts, la polémique sur le cas d’Andy Delort, et d’une façon générale, sur les joueurs binationaux qui peinent encore à trancher entre l’équipe nationale, et leur avenir en clubs.
Belmadi s’est longuement exprimé jeudi 7 octobre sur le cas de Delort, à qui il a reproché d’avoir décidé unilatéralement de faire une pause avec l’équipe nationale, pour gagner sa place de titulaire dans son nouveau club, l’OGC Nice, qu’il a rejoint cet été en provenance de Montpellier.
Belmadi l’a accusé d’avoir signé une clause dans son contrat lui interdisant de participer à la prochaine CAN prévue en janvier 2022.
En réponse, le concerné a démenti l’existence de cette clause, mais confirmé sa décision de mettre l’EN de côté pendant une année pour se consacrer à son nouveau club, tout en soulevant le problème de son temps de jeu rachitique avec les Verts.
Il est vrai que Belmadi lui a toujours préféré Baghdad Bounedjah et Islam Slimani, en dépit du fait que le premier évolue dans un championnat du Qatar, plutôt destiné aux retraités, alors que le second peine à s’imposer comme titulaire à Lyon, où il est souvent remplaçant.
Mais, il est difficile de critiquer le sélectionneur national sur ses choix qui sont pour le moment payants : l’équipe nationale n’a pas perdu depuis trois ans, avec au passage une deuxième CAN obtenue en terre égyptienne.