L’incroyable aventure du Maroc au Mondial 2022 s’est achevée en demi-finale par une défaite et une élimination contre la France (0-2) mercredi soir à Doha. Les Lions de l’Atlas ont fait jeu égal avec les Bleus, mais leur manque d’efficacité devant les buts d’Hugo Lloris leur a été fatal.
A l’issue du match, le sélectionneur marocain Walid Regragui a cité la fatigue de ses joueurs comme l’une des principales causes de cette défaite. « On a eu trop de blessures, des joueurs qui ont joué à 60-80 % de leur capacité depuis le début de la compétition », a-t-il dit. Regragui a reconnu que le Maroc a fait trop « d’erreurs techniques » face à la France.
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« On s’est créé beaucoup de situations, mais on n’a pas été décisifs dans les trente derniers mètres », a-t-il analysé, en félicitant l’équipe de France pour sa qualification en finale.
Pour la Fédération royale marocaine de football, il n’y a pas que les aspects techniques et physiques qui ont pesé face à la France. Pour elle, l’arbitrage aussi a joué un rôle. Clairement, le Maroc s’estime lésé par le staff arbitral qui a dirigé la rencontre de la demi-finale face à la France.
La Fédération royale marocaine de football a annoncé dans un communiqué paru ce jeudi 15 décembre avoir « protesté contre l’arbitrage du match Maroc-France officié par M. César Arturo Ramos. »
La FRMF estime que l’arbitre mexicain Arturo Ramos a privé la sélection marocaine de deux pénaltys flagrants lors de la rencontre face à la France.
Ce que reproche le Maroc à l’arbitre
L’instance dirigeante du football marocain a officiellement saisi la FIFA. « La FRMF a adressé une correspondance à l’instance compétente dans laquelle elle revient sur les situations arbitrales ayant privé la sélection marocaine de deux penalties incontestables de l’avis de plusieurs spécialistes de l’arbitrage », peut-on lire dans le communiqué de la Fédération royale marocaine de football.
Le Maroc a porté réclamation au sujet d’un pénalty non sifflé en faveur de Sofiane Boufal qui a été fauché par l’arrière gauche français Théo Hernandez dans la surface de réparation française, selon le site footmercato. Le deuxième fait de jeu concerne une faute dans la surface de réparation sur le milieu de terrain Selim Amallah.
Sur les deux actions, l’arbitre mexicain a estimé qu’il n’y avait de pénalty sans qu’il ne juge nécessaire de consulter la VAR. De leur côté, les techniciens de l’assistance vidéo n’ont pas interpellé l’arbitre mexicain sur de possibles fautes en faveur du Maroc. La non-intervention de la VAR a surpris la Fédération royale marocaine de football.
« La FRMF a fait part également de son grand étonnement que le dispositif de l’Assistance Vidéo à l’Arbitrage (VAR) n’a pas réagi à ces situations arbitrales », ajoute la FRMF dans son communiqué.
La Fédération royale marocaine de football a annoncé « qu’elle ne ménagera aucun effort afin de défendre et préserver les droits des Sélections nationales en prônant l’équité dans l’arbitrage et en dénonçant ces décisions arbitrales prises au cours de cette confrontation de demi-finale de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022. »
