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Mondial 2022 : l’espoir d’un repêchage de l’Algérie refait surface

Le malheur des uns peut faire parfois le bonheur des autres. Après avoir mis un trait définitif sur le mondial 2022, les Algériens tiennent un nouveau motif d’espoir : la probable exclusion de la Tunisie.

Le continent africain sera représenté au mondial qatari par le Maroc, le Cameroun, le Ghana, le Sénégal et la Tunisie.

Cette dernière s’est qualifiée sur le terrain en dominant en barrages le Mali. L’Algérie, en revanche, a laissé le ticket lui filer entre les doigts en encaissant un but dans les toutes dernières de secondes du barrage retour face aux Lions indomptables (1-2), le 29 mars dernier à Blida, après avoir gagné 1-0 à l’aller.

Il a fallu plusieurs mois au public algérien pour se faire à l’idée que les Verts, qui disposent d’une des meilleures générations de joueurs de leur histoire, n’iront pas au Mondial 2022.

La reprogrammation du match était réclamée à cause des erreurs de l’arbitre gambien Bakary Gassama, mais la FIFA n’a pas bronché. L’espoir s’est amenuisé à mesure que le mondial approchait (20 novembre-18 décembre), mais à quelques semaines de l’échéance, on s’est mis de nouveau à croire au miracle.

D’abord suite à un tweet flou du site officiel du Mondial 2022, contenant cette phrase énigmatique : « Les guerriers du désert arrivent », allusion aux Fennecs d’Algérie.

Dans la foulée, la presse tunisienne fait état de menaces de la FIFA d’exclure les Aigles de Carthage à cause des ingérences des autorités politiques dans le fonctionnement de la fédération.

L’instance internationale est intransigeante sur ce genre de faits, et la menace est prise très au sérieux.

L’Italie et le Nigeria, mieux placés que l’Algérie

Les déboires de la fédération tunisienne avec le gouvernement remontent à plusieurs années et ont fait l’objet de précédentes remontrances de la FIFA. Cette fois, et notamment après la menace explicite du ministre de la Jeunesse Kamel Deguiche de limoger et de remplacer les dirigeants de la FTF, l’instance de Zurich a laissé seulement quelques jours aux Tunisiens pour s’expliquer.

La fédération tunisienne a été saisie par la FIFA par un courrier officiel, lui demandant des explications sur cette ingérence en porte à faux avec les statuts de l’instance internationale.

En Tunisie, rien n’indique que l’une ou l’autre partie est prête à lâcher du lest pour sauver la participation des Aigles de Carthage au Mondial 2022.

Du moins aucune déclaration dans le sens de l’apaisement n’a été faite publiquement de part et d’autre des parties en conflit. D’où les spéculations sur l’exclusion probable de la Tunisie à trois semaines du coup d’envoi du tournoi mondial au Qatar.

Même si on n’en est pas encore là, les spéculations tournent aussi sur l’heureuse nation à qui profiterait le malheur éventuel de la Tunisie.

Deux sélections sont citées pour prendre la place des Tunisiens dans le groupe D qui comprend également la France, le Pérou et le Danemark. Certains avancent que la place reviendra à l’Italie, en sa qualité de nation la mieux classée au classement FIFA parmi toutes les sélections non qualifiées (6e mondial).

D’autres estiment que la FIFA devra repêcher une autre nation africaine pour que le continent reste représenté par cinq sélections. Dans ce cas, ce n’est pas l’Algérie, mais le Nigeria, nation la mieux classée parmi les non qualifiés africains, qui sera repêchée.

Les Supers Eagles sont en effet 32e mondial et 4e africain au classement FIFA du mois d’octobre. L’Algérie a certes gagné quatre place mais n’est que 37e mondial et 5e africain.

Malgré tout, les Algériens espèrent un miracle. Ils se sont accrochés ces derniers mois à bien moins que ça.

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