L’équipe d’Algérie, qui a échoué à décrocher sa qualification au Mondial 2022 dans les dernières secondes du match barrage contre le Cameroun le 29 mars dernier à Blida, peut toujours nourrir des regrets.
Sept mois après cette débâcle, joueurs, supporters et techniciens ne comprennent toujours pas comment la qualification a pu échapper aux camarades de Riyad Mahrez.
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La prestation douteuse de l’arbitre Bakary Gassama a pesé sur le sort de la rencontre, mais elle ne peut pas tout expliquer non plus.
Le Mondial qu’il ne fallait pas rater
On peut refaire le match autant qu’on veut, on ne peut plus revenir en arrière. L’Algérie a raté la qualification pour la coupe du monde 2022 de très peu. Les regrets, les Algériens les auront pour encore longtemps.
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Au vu de l’état de forme de plusieurs joueurs de l’Équipe nationale actuellement à moins de deux semaines du mondial 2022 qui commence le 20 novembre au Qatar, on peut se dire que l’Algérie a raté une belle occasion de marquer l’histoire de la compétition.
Djamel Belmadi avait à cœur, peut-être plus que n’importe qui, à disputer cette coupe du monde qui se déroule au Qatar, son pays de résidence depuis plus d’une décennie.
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Un pays qu’il connaît bien où il a commencé sa carrière d’entraîneur qui lui a ouvert les portes de la sélection algérienne.
Quand le sélectionneur voit la forme affichée par Youcef Belaïli en ce moment avec l’AC Ajaccio, les matchs solides d’Ismaël Bennacer avec le Milan AC, le retour en force de Youcef Atal avec l’OGC Nice, il doit se dire qu’il y avait un coup à jouer au Qatar.
En Premier League anglaise, Saïd Benrahma crache le feu, Mahrez n’est plus à présenter. A chaque fois qu’il est sur le terrain, il devient un véritable poison pour les défenses adverses. Buteur redoutable, dribbleur hors pair, passeur décisif : l’Algérien sait tout faire.
Sans enlever du mérite au Cameroun, l’Algérie avait sa place dans cette coupe du monde. L’équipe qui a enchaîné de belles performances durant trois ans s’est arrêtée net au mauvais moment.
Avec la qualité affichée pendant une longue période, les ambitions étaient grandes. On se voyait déjà faire mieux qu’en 2014 où les Fennecs avaient atteint le deuxième tour avant de sortir la tête haute face à l’Allemagne qui finit par remporter le trophée.
Lors d’un échange avec le président Tebboune à l’occasion du retour de Doha où ils avaient remporté la coupe arabe de la FIFA avec les locaux, Bounedjah et Belaili avaient clairement affiché leurs ambitions. Le duo oranais avait évoqué les demis finales du Mondial 2022.
L’Algérie, grand absent de l’événement
Le monde s’attendait à voir Mahrez, Bennacer, Belaïli et consorts au Mondial. Avec l’Italie, l’Algérie est le grand absent de ce mondial 2022 au Qatar.
Avec une pointe d’humour, le journaliste français d’origine algérienne Nabil Djellit a versé dans ce sens dans un tweet sur lequel il abordait l’incroyable équipe alignée par le Brésil pour le tournoi planétaire.
« En l’absence de l’Algérie (techniquement rien à envier), le Brésil est le favori du Mondial. Ils ont une très belle liste. Une fois encore, j’ai vu juste… », écrit-il sur twitter.
En l’absence de l’Algérie (techniquement rien à envier), le Brésil est le favori du Mondial. Ils ont une très belle liste. Une fois encore, j’ai vu juste… pic.twitter.com/DHfniUfcVt
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) November 7, 2022
