L’opposition au projet du président de la FIFA Gianni Infantino d’instaurer un Mondial de football chaque deux ans au lieu de quatre ans actuellement s’élargit.
Jeudi, à Pékin, la veille du lancement des Jeux olympiques d’hiver en Chine, des membres du Comité international olympique (CIO) ont exprimé leur rejet d’un Mondial biennal.
Parmi eux, l’Algérien Mustapha Berraf, ancien président du Comité olympique algérien, et actuel président de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA).
Il a fustigé le projet de Gianni Infantino qui causerait, selon lui, « des dommages considérables et mettrait le sport en danger ».
« Répercussions physiques et morales »
L’ancien président du Comité olympique algérien ; dont les propos ont été rapportés par plusieurs médias, a poursuivi sa charge contre un Mondial biennal en mettant en garde contre « les répercussions physiques et morales pour les footballeurs, qui ne sont pas des robots, mais des humains ». L’ancien président du Comité olympique algérien a évoqué aussi la saturation du calendrier sportif international.
Si le président de l’Association des Comités olympiques d’Afrique est hostile au projet de la FIFA, ce n’est pas le cas de la Confédération africaine de football (CAF) qui lui a apporté un soutien total. Réunis le 26 novembre dernier au Caire, les 54 présidents de fédérations africaines de football avaient dit « oui » unanimement à un Mondial biennal.
Le projet d’un Mondial biennal ne fait pas l’unanimité dans le monde du sport, particulièrement dans la planète football. L’Union européen de football (UEFA) et l’Instance dirigeante du football sud-américain Conmebol y sont opposées, craignant la surcharge des compétitions, l’altération de la qualité de la Coupe du monde ainsi que des pertes financières.
Pour mieux vendre son projet, la FIFA promet plus d’argent aux fédérations nationales : 19 millions de dollars supplémentaires par cycle de quatre ans.