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Mondial –Maroc : Rabat crie sa déception après l’élimination

Mondial –Maroc : Rabat crie sa déception après l’élimination

Des clameurs de déception mêlant une certaine fierté contenue ont retenti mercredi à Rabat au coup de sifflet final du match du Mondial-2018 entre le Maroc et le Portugal (0-1), qui entérine l’élimination prématurée des Lions de l’Atlas après 20 ans de disette.

« La chance nous a manqué, nous sommes tristes », enrage Wael, un jeune de 27 ans qui avait endossé le maillot rouge de l’équipe nationale pour assister au match à « l’Uzine », un espace culturel du vieux quartier de l’Océan, équipé d’un écran géant.

« Nous avons très bien joué, nous sommes fiers de notre équipe, on a perdu mais on domine le Portugal », renchérit Salima, 30 ans, en tenue complète de parfaite supportrice: maillot, drapeau sur le visage, drapeau à la main.

« On n’a pas eu de chance, nous méritions de gagner », assure pour sa part Kenza, 25 ans, avec son tee-shirt et son drapeau aux couleurs du pays peint sur le visage.

« Nous n’avions pas de chance nous sommes tombés dans le groupe le plus difficile », analyse enfin Mourad, 25 ans.

Cette satanée absence de chance, encore et toujours alors que le rouge a envahi pour l’évènement les rues de la capitale marocaine.

Tout au long de la rencontre, cris de joie, d’espoir ou de déception, applaudissements et sifflets ont résonné dans un centre-ville déserté par les piétons et les voitures. Les chauffeurs de taxis et les rares commerçants privés d’images restant collés à leur radio.

Dès la 4e minute, l’ouverture du score de la tête de Cristiano Ronaldo avait suscité à la fois désespoir et admiration. Ensuite, la moindre petite occasion d’égaliser a provoqué d’innombrables clameurs.

A l’Uzine, tout avait même commencé dans une ambiance de stade, avec des chants, des danses et de la musique.

Vendredi, la déception avait été immense quand le Maroc avait été défait par l’Iran tout au bout du temps additionnel (1-0).

Pour le Maroc, la coupe est pleine. Assurément, ce n’est pas le retour que le pays, plus vu à ce niveau depuis le Mondial-1998, attendait.

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