L’Algérie mène des négociations avec Volkswagen, Peugeot, Renault et Kia pour assurer un taux d’intégration de 15% pour leurs usines locales de montage automobile, a indiqué ce mercredi la ministre de l’Industrie et des mines Djamila Tamazirt, à la Radio nationale.
« Nous avons organisé plusieurs séances de travail avec eux (constructeurs). Il y a des sociétés qui ont des dossiers incomplets ou non conformes parce que le partenaire n’est pas dans le capital social. Tout ça on l’a pris en charge. Nous entamons la deuxième étape qui est de l’intégration. Dans le cadre du dossier du montage automobile, il est retenu un taux d’intégration de 15% à la troisième année et de 40% à la 5e année », a expliqué la ministre, en reconnaissant que la phase de l’intégration « n’est pas facile ».
« Parce que pour convaincre les constructeurs de ramener leurs équipementiers, pour accompagner nos PME qui activent dans les pièces et créer un tissu industriel, ce n’est pas facile », a-t-elle dit, en faisant remarquer que « la plupart des constructeurs sont à la troisième année ».