L’Algérie a réagi, ce jeudi 29 juin, suite à la mort tragique de Nahel, un jeune franco-algérien de 17 ans, tué dans sa voiture par un policier dans le quartier Pablo Picasso à Nanterre, dans la région parisienne, mardi 27 juin. La mort de Nahel a plongé la France dans des troubles sociaux avec des émeutes violentes dans de nombreux quartiers à Paris et dans d’autres villes comme Toulouse.
Cette mort, qui a embrasé la France, a été saisie par l’extrême droite qui n’a pas hésité à traiter le jeune Nahel de délinquant au casier judiciaire long comme un bras, pour reprendre l’expression de la journaliste Charlotte d’Ornellas sur Cnews. Mais les avocats de la famille de Nahel ont affirmé que le jeune de 17 ans n’avait pas de casier judiciaire.
Mort de Nahel en France : l’Algérie choquée et consternée
La mort de Nahel a suscité des réactions partout en France et dans le monde. L’Algérie a « appris avec choc et consternation la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et des circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger.
La diplomatie algérienne a exprimé ses très « sincères condoléances à la famille du défunt et l’assure que son deuil et sa peine sont largement partagés dans notre pays. »
L’Algérie affirme qu’elle fait « confiance » au gouvernement français à « assumer pleinement son devoir de protection, soucieux de la quiétude et de la sécurité dont doivent bénéficier nos ressortissants sur leur terre d’accueil ».
Le gouvernement algérien continue à « suivre avec une très grande attention » les développements de cette affaire tragique, avec le « souci constant d’être aux côtés des membres de sa communauté nationale au moment de l’adversité et de l’épreuve », conclut le département d’Ahmed Attaf.
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