L’activiste Dalila Touat a été condamnée en appel par la Cour de Mostaganem, dans deux affaires, à deux mois de prison avec sursis et une amende de 20.000 dinars ce mercredi 17 mars, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Le 3 mars lors du procès, le parquet avait requis la confirmation du verdict prononcé en première instance, à savoir la condamnation à 18 mois de prison ferme. Dalila Touat fait partie des détenus du Hirak qui ont été libérés le 20 février suite à la décision du président Tebboune de leur accorder une grâce présidentielle.
Le 3 janvier, Dalila Touat avait été placée sous mandat de dépôt et condamnée le 18 janvier à 18 mois de prison ferme assortis d’une amende, rappelle le CNLD. Elle était poursuivie pour « outrage à corps constitué, diffamations et publications portant atteinte à l’ordre public. »
Le 30 novembre, le même tribunal avait condamné Mme Touat à deux ans de prison ferme assortis d’une amende de 20 000 DA, selon la même source. Elle a été accusée « d’avoir incité les citoyens à ne pas voter lors du référendum sur la Constitution du 1er novembre et d’outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. »