Le moustique tigre est présent dans les wilayas d’Alger, Oran et Tizi-Ouzou. Selon le Dr Djamel Fourar, directeur général de la prévention au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, « les premières constatations du moustique tigre en Algérie remontent à 2010 en Grande Kabylie » et le moustique a ensuite été détecté « à Oran en 2014 et au niveau de certaines communes d’Alger en 2016 et 2017 ».
Les communes d’Alger où l’insecte a été détecté sont, selon le Dr Fourar, Ain Naadja, Bir Khadem, Hussein Dey, Kouba et Saoula, mais « au niveau de la wilaya d’Alger, là où Hurbal (entreprise publique de démoustication) est passée, le moustique a disparu », a rassuré le Dr Fourar, ce dimanche 29 octobre sur les ondes de la radio Chaîne III de la Radio nationale.
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« C’est vrai qu’on parle de la transmission par ce moustique de maladies comme la dengue, le chikungunya et à moindre degré le zika, mais il faut savoir que c’est seulement possible dans les pays où il existe une endémicité de ces maladies et en Algérie il n’y a pas de risque de transmission car ces maladies n’existent pas », a expliqué M. Fourar.
Le seul risque que représente le moustique tigre en Algérie consiste en « des démangeaisons atroces qui donnent une réaction allergique parfois importante », selon le Dr Fourar qui ajoute : « Lorsque le moustique pique, il introduit sa salive pour fluidifier le sang et ainsi pouvoir prendre son repas, c’est cette salive qui entraîne des réactions allergiques ».
« La surveillance de la prolifération du moustique tigre en Algérie est assurée par un comité de suivi entomologique », a rappelé le Dr Fourar pour qui la lutte contre le moustique relève aussi de « la responsabilité des autres secteurs », en plus de celui de la santé et du « rôle du citoyen dans le cadre de l’élimination des gîtes larvaires ».
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