A M’sila, les autorités locales ont décidé d’agir pour éviter la reproduction du drame du jeune Ayache, tombé dans un puits dont il n’est pas sorti vivant en décembre 2018. Plus de trois ans après ce drame, la wilaya de M’sila veut éviter qu’une personne tombe dans les nombreux puits que compte cette région agro-pastorale.
C’est le drame du petit Rayan, tombé lui aussi dans un puits d’une profondeur de plus de 30 mètres près de la maison de ses parents dans la province de Chefchaouen, une région déshéritée au nord du Maroc, qui leur a rappelé la tragédie du jeune Ayache.
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Le petit Rayan, 5 ans, est mort après être tombé dans un puits artésien mardi 1er février. Les secours ont passé cinq jours à essayer de le sauver, en vain. Samedi, l’enfant a été extrait du puits, mais il n’a pas survécu. Sa mort a ému le monde entier. Dans la foulée, des pays comme l’Arabie saoudite ont lancé une campagne de protection des puits pour éviter que de tels accidents mortels ne se produisent sur le territoire.
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En Algérie, c’est la wilaya de M’sila qui a lancé une campagne pour la fermeture des puits traditionnels et non conformes aux normes de sécurité, rapporte Ennahar TV.
Donnant le coup d’envoi de cette grande campagne dans une exploitation agricole de la région, Abdelkader Djellaoui, le wali de M’sila a déclaré : « Nous avons ramené une start-up qui a une usine de charpente. Elle a élaboré pour nous un modèle sur la façon de fermer le puits ».
M. Djellaoui, qui promet que cette opération « sera généralisée », poursuit : « Nous allons leur donner (aux exploitants), par la suite, des bons forages pour la zone afin de leur permettre de développer la région ».
« Cette opération se poursuivra sur une ou deux semaines », a déclaré, Bilal Zaoui, un participant à une opération de fermeture des puits artésiens et traditionnels de la ville de Bou Saâda.