Entre l’Algérie et la France, le cœur et la tête de Nabil Fekir ont longuement balancé. C’était en 2015, avant que le milieu offensif de l’Olympique lyonnais, qui semblait avoir donné son accord pour rejoindre les Verts, n’ait changé d’avis.
Jean-Pierre Bernès, son agent, qui l’a incité à faire le choix de l’équipe de France, estime que son joueur a pris la bonne décision en rejoignant les Bleus. « Je ne pense pas, avec du recul, que je lui ai donné un mauvais conseil. Tout le monde est unanime là-dessus, Nabil et ses parents. Ce n’était pas un manque de respect vis-à-vis de qui que ce soit, pas un manque de respect vis-à-vis de l’équipe nationale d’Algérie. C’est un choix par rapport à une carrière. Une carrière, cela dure 10 ou 15 ans, il ne faut pas mélanger l’affectif avec des intérêts sportifs ou économiques », déclare-t-il dans un entretien publié ce mardi 20 mars dans le Dauphiné.
Avant de poursuivre : « Il fallait faire la synthèse de tout ça. Moi, j’étais convaincu, et je le suis toujours, que c’était ce qu’il fallait faire. Après, c’était son choix. C’est toujours le choix du joueur. Je ne suis là que pour donner des conseils ».
Opéré du genou droit le 13 mars dernier après avoir été touché lors du dernier derby face à Saint-Étienne le 25 février (1-1), Nabil Fekir n’a, depuis, toujours pas rejoué avec son club. Il avait déjà été opéré à ce même genou en septembre 2015, après avoir été victime d’une rupture du ligament croisé.