Quatre personnes, deux policiers, un gendarme et un civil nigériens, ont été tuées dans une attaque de « bandits armés » contre une patrouille en plein désert à la frontière avec l’Algérie, a annoncé mardi la police du Niger.
« Deux policiers, un gendarme et un civil ont été tués dans cette attaque perpétrée le samedi 23 septembre par des bandits armés contre un poste de police mixte (police-gendarmerie) situé à 4 km d’Assamaka », une ville nigérienne proche de l’Algérie, précise un communiqué de la police nigérienne lu à par radio.
Les attaques contre les Forces de défense et de sécurité nigériennes sont peu courantes dans cette zone proche de l’Algérie, surtout réputée pour être un important corridor de trafiquants d’armes, de drogue et de passeurs de migrants illégaux.
Un policier a également été blessé dans l’attaque menée par « quatre bandits armés de fusils d’assaut AK 47 », déplore la police nigérienne dans son communiqué lu par son porte-parole, Nazirou Moussa.
Un véhicule et une arme appartenant à la police ont été « emportés » par les assaillants, souligne le texte. L’armée nigérienne, omniprésente dans la zone, a « engagé des poursuites », assure-t-il.
Début août, trois policiers nigériens ont été retrouvés morts dans cette même zone. Leur véhicule s’était égaré après avoir été pris dans une tempête de sable.
En juin 2016, 34 migrants, dont 20 enfants, avaient été retrouvés morts dans le désert, en tentant de se rendre en Algérie voisine, devenue une destination privilégiée des migrants subsahariens.