Leurs défenses respectives espéraient la remise en liberté provisoire de Nordine Aït Hamouda et Fethi Ghares à l’issue de l’examen de leur dossier ce dimanche 18 juillet par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.

Mais le fils du colonel Amirouche et le coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS) resteront en prison, ladite juridiction ayant confirmé les décisions de leur placement sous mandat de dépôt prononcées respectivement le 27 juin dernier par le tribunal de Sidi M’hamed et le 1er juillet par le tribunal de Bab El Oued. L’annonce a été faite cet après-midi par l’avocate Fetta Sadat et le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Nordine Aït Hamouda, ancien député, avait été arrêté le 26 juin dernier à Tichy (Bejaïa), quelques jours après avoir critiqué dans une interview télévisée certaines personnalités historiques, dont l’Emir Abdelkader, Houari Boumediene et Messali Hadj.

Présenté devant le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) le 27 juin, il a été inculpé d’ « atteinte à des symboles de la nation et de la révolution, offense à un ancien président et incitation à la haine et à la discrimination raciale » et écroué.

Quant au coordinateur du MDS, il a été arrêté le 30 juin et placé le lendemain en détention provisoire par un juge d’instruction du tribunal de Bab El Oued (Alger).

Il est poursuivi pour « atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, diffusion au public des publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national, diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale, diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’ordre public », selon le CNLD.