Le procès en appel de Karim Tabbou, qui devait se tenir ce lundi 27 septembre à la Cour de Tipaza, a été de nouveau reporté au 11 octobre, a indiqué le CNLD sur sa page Facebook.
Ce procès a déjà été renvoyé à deux reprises, le 19 avril et le 28 juin derniers.
Le 7 décembre 2020, l’activiste a été condamné en première instance à une peine d’une année de prison avec sursis et 100.000 dinars d’amende pour « atteinte au moral de l’armée ».
Lors de son procès, le 30 novembre 2020, le procureur avait requis l’application de la loi sur les demandes de la défense (Les vices de forme), et trois ans de prison ferme assorti d’une amende de 100 000 DA, ainsi que la saisie de tous les objets confisqués, rappelle le CNLD.
Karim Tabbou avait été arrêté le 11 septembre 2019, avant d’être libéré le 25 et placé sous contrôle judiciaire. Le lendemain, il a été de nouveau arrêté et placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger.
Le 11 mars 2020, Karim Tabbou avait été condamné en première instance par le tribunal de Sidi M’hamed à un an de prison, dont 6 mois de sursis, puis en appel à une année de prison ferme le 26 mars par la Cour d’Alger.
Karim Tabbou a été ensuite libéré le 2 juillet dernier, après avoir passé dix mois derrière les barreaux.
Le 7 décembre dernier, le tribunal de Koléa (Tipaza) l’a condamné à un an de prison avec sursis et une amende de 100.000 dinars dans le cadre du procès de la première arrestation, indique le CNLD.
Le 29 avril, il a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger), après avoir passé une nuit en garde à vue dans un commissariat.
Le coordinateur de l’Union démocratique et social (UDS, non agréé) a été convoqué la veille au commissariat de Châteauneuf (Alger), après une plainte déposée à son encontre par le président du Conseil national des droits de l’homme, Bouzid Lazhari.
Trois jours avant cette convocation, il a conspué et critiqué Lazhari lors des funérailles de Me Ali Yahia Abdennour au cimetière de Ben Aknoun (Alger).