La propagation du nouveau variant du coronavirus, Omicron, s’est accélérée dans le monde ces dernières 24 heures, suscitant toujours plus d’inquiétude et poussant de plus en plus de pays à fermer leurs frontières.
Une propagation rapide à travers le monde et particulièrement en Europe
En France, le ministère de la Santé a annoncé dans un communiqué publié dimanche soir, que huit cas « possibles » de porteurs du variant Omicron ont été détectés sur le territoire français.
L’information doit être « confirmée par un séquençage, mais ces personnes sont déjà à l’isolement« , précise le même communiqué.
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L’autorité sanitaire portugaise a quant à elle annoncé la détection, ce lundi 29 novembre, de 13 cas du nouveau variant du coronavirus sur son sol. Tous liés à des joueurs et des membres du personnel de l’équipe de football de Lisbonne Belenenses, précise la même source.
Au Pays-Bas, ce sont pas moins de treize passagers en provenance d’Afrique du Sud qui ont été testés positifs au nouveau variant, ont annoncé dimanche 28 novembre les autorités sanitaires du pays.
Il est à rappeler que plusieurs autres cas ont été détectés ailleurs en Europe ces derniers jours, et notamment en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et en République tchèque.
Une propagation rapide et qui représente un risque « élevé à très élevé« , juge l’Agence de santé de l’Union européenne dans un communiqué.
Le Canada a par ailleurs annoncé, dimanche 28 novembre, la détection de deux cas positifs à la nouvelle souche du virus chez des voyageurs revenant du Nigeria. Il s’agit des premiers cas du variant Omicron détectés en Amérique.
Fermeture des frontières
Pour faire face à la propagation du variant Omicron, trois pays ont d’ores et déjà annoncé la fermeture totale de leurs frontières aux voyageurs étrangers. Il s’agit du Maroc, du Japon et d’Israël.
Dans le monde, plusieurs pays, à l’instar de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, des États-Unis et du Canada, ont décidé, par précaution, de fermer provisoirement leurs frontières aux voyageurs en provenance d’Afrique australe.
Invoquant les incertitudes qui entourent la transmissibilité et la dangerosité du nouveau variant, l’Australie a pour sa part décidé de suspendre, ce lundi 29 novembre, son projet de réouverture des frontières aux étudiants et aux travailleurs qualifiés.
Réunion d’urgence des ministres de la Santé du G7
Alors que plusieurs cas liés à la nouvelle souche ont été détectés dans le monde, le gouvernement britannique, qui occupe actuellement la présidence tournante du G7, a annoncé ce lundi 29 novembre, « une réunion d’urgence pour discuter de l’évolution de la situation sur Omicron».
Les ministres de la Santé de la France, des États-Unis, du Canada, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni y prendront part.
Qu’en est-il en Algérie ?
À ce jour, aucun cas de contamination au nouveau variant n’a été détecté dans le pays, et l’Algérie n’a, pour l’heure, annoncé aucune mesure de contrôle aux frontières supplémentaire.
L’institut Pasteur d’Algérie a toutefois tenu à mettre en garde dans un communiqué en indiquant que « plus la propagation du coronavirus est importante, plus la possibilité d’émergence et de propagation de virus mutés (dont le variant Omicron) est élevée ».
Il a rappelé l’importance « des mesures barrières (port de masques de protection, distanciation physique et lavage fréquent des mains) » pour faire face à cette pandémie.