Après l’agression contre quatre étudiantes à la résidence universitaire de Boudouaou (Boumerdès), le 25 février dernier, un autre incident a eu lieu, samedi soir, à la cité « U » pour filles de Mahelma (Alger).

Dans une déclaration à la chaine Al Hayat TV, le directeur des œuvres universitaires, Mustapha Ghomri, a indiqué que des inconnus ont fait irruption dans l’enceinte de la résidence dans la nuit de samedi à dimanche, sans faire état d’agressions contre les résidentes.

Ces personnes travaillent dans un chantier mitoyen à la cité « U », a ajouté le responsable qui annonce que les intrus ont été appréhendés par les services de sécurité, sans autre précision sur leur nombre.

Deuxième incursion en quinze jours

C’est la deuxième incursion en quinze jours commise dans une enceinte universitaire depuis celle qui s’est déroulée à la cité universitaire de Boudouaou, lorsqu’un maçon travaillant dans un chantier mitoyen a déjoué la vigilance des agents chargés de la sécurité, pour s’introduire par le mur d’enceinte qui sépare la cité U du chantier.

Avant qu’il ne soit arrêté par les forces de sécurité, l’agresseur a attaqué et blessé quatre étudiantes. Deux d’entre elles ont dû rester à l’hôpital pour subir des interventions du fait de leurs blessures jugées graves.

Le 1er mars, le procureur de la République du tribunal de Boudouaou a annoncé la mise sous mandat de dépôt de trois personnes dont l’agresseur présumé et deux agents de sécurité.

Le premier pour « tentative d’homicide volontaire avec préméditation », les deux agents chargés de la sécurité au sein de la résidence pour « non-assistance à une personne en danger », a indiqué le représentant du ministère public lors d’un point de presse.

Les investigations ont relevé des défaillances et des négligences de la part de certains agents de leur mission de sécurité au sein de la résidence universitaire, a ajouté le représentant du parquet.