L’administration américaine a donné jeudi son feu vert à un nouveau contrat d’armement pour un montant de 1,31 milliard de dollars avec l’Arabie saoudite, dont le prince hériter termine une longue tournée aux États-Unis.
Le département d’État a approuvé la vente de près de 200 canons automoteurs, selon un communiqué d’une agence du ministère américain de la Défense.
Des contrats pour plus d’un milliard, concernant notamment des missiles antichar, avaient déjà été approuvés fin mars au début de la visite de Mohammed ben Salmane, nouvel homme fort du royaume.
Ces ventes étaient dans les tuyaux depuis la visite en mai dernier de Donald Trump en Arabie saoudite, où il avait annoncé des contrats d’armement d’un montant record de 110 milliards de dollars dont une grande part ne s’est pas encore concrétisée.
Selon l’administration américaine, cette nouvelle annonce « va contribuer à la politique étrangère et à la sécurité nationale des États-Unis en renforçant la sécurité d’un important partenaire qui a été et continue d’être une facteur-clé de la stabilité politique et du progrès économique au Moyen-Orient ».
Le président Trump veut que l’Arabie saoudite joue un plus grand rôle militaire dans la région, en premier lieu face à l’Iran chiite, bête noire commune des Américains et du royaume sunnite. Il l’a redit ces derniers jours aussi en ce qui concerne la Syrie, dont il aimerait retirer les troupes américaines engagées contre les jihadistes du groupe État islamique.
Le président veut que les riches pays arabes de la région « fassent davantage » en Syrie, a répété mercredi la Maison Blanche, y compris pour éviter qu’un futur départ des Américains n’offre un boulevard à Téhéran.
Les relations américano-saoudiennes n’ont fait que se renforcer depuis l’arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis, malgré les critiques internationales contre les méthodes du jeune prince héritier, notamment au sujet du Yémen où une coalition menée par Riyad intervient militairement contre les rebelles houthis, soutenus par Téhéran.