Parfois mal aimée à cause de ses poils urticants, l’ortie est qualifiée à tort de « mauvaise herbe ». Pourtant, cette plante largement répandue en Algérie a des vertus multiples pour la santé. Il serait donc dommage de s’en priver, particulièrement à l’approche de l’hiver.

Les bienfaits de l’ortie

Reconnaissable grâce à ses feuilles vertes, pointues, hérissées de poils urticants et en forme de cône, l’ortie apporte en effet de nombreux bienfaits à l’organisme. Les propriétés de ses feuilles diffèrent par ailleurs de celles de sa racine.

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Les feuilles sont en effet gorgées de fer, de potassium, de silicium organique, de magnésium et de vitamine C. Ces composants contribuent à la vitalité globale de l’organisme et renforcent les défenses immunitaires.

La racine de l’ortie quant à elle s’utilise davantage pour les problèmes urinaires, et est recommandée dans le cas de douleur articulaire inflammatoire.  Elle aurait également des bienfaits antirhumatismaux et aurait la propriété d’aider en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate.

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Feuilles et racine sont par ailleurs utilisées pour leurs actions antidiarrhéiques, diurétiques et antitussives. L’utilisation de la plante entière est aussi recommandée pour affronter les baisses de températures, les microbes et la fatigue.

Comment utiliser l’ortie ?

En infusion, en soupe, en quiche, en gratin ou même en cake. Côté cuisine, une fois ébouillantée, l’ortie peut être incorporée à de multiples préparations. C’est simple, tout ce qui peut être fait avec des feuilles d’épinards, peut être réalisé avec des feuilles d’ortie.

Pour préparer une tisane à base d’ortie, il suffit de faire bouillir deux poignées de feuilles fraîches dans un litre d’eau.

Pour ce qui est des soupes, les feuilles d’ortie devront avoir été cuites pendant cinq minutes en remuant avant d’être ajoutées aux autres ingrédients, puis mixées.

Il est toutefois important de rappeler de ne pas consommer d’ortie pendant la grossesse, et surtout au début de celle-ci. Une association avec des médicaments destinés à prévenir ou soigner l’hypertension, l’utilisation d’anti-inflammatoires, d’anticoagulants, de sédatifs, ou même de diurétiques doit également être évitée.