Un ressortissant algérien avait menacé de poser une bombe le 4 août dernier à l’aéroport dernier. En situation régulière en France avec un titre de séjour de 10 ans obtenu en 2017, cet Algérien de 59 ans, a été expulsé par les autorités françaises, rapporte le Figaro ce vendredi 13 vendredi.

Un peu plus d’un mois, on en sait un peu plus sur le profil de cet homme qui a semé la panique dans l’aéroport de la deuxième plus grande ville de France.

Cet Algérien, qui n’était pas connu des services de sécurité en France, souffrait en fait de problèmes psychiatriques, précise le même média qui retrace brièvement son histoire.

Dans la matinée du dimanche 4 octobre, vers 09h00 du matin, cet homme s’est approché des militaires déployés pour sécuriser la zone, dans le cadre de l’opération sentinelle. Il leur a confié qu’il était en « possession d’une bombe » et qu’il avait « l’intention » de la poser au niveau de l’aéroport Marseille-Provence. C’est ce qu’une source policière a confié au même média.

Aéroport de Marseille : l’Algérien qui a dit avoir une bombe expulsé

Puis, il a demandé aux policiers de lui tirer dessus, arguant qu’il était fatigué de la « situation à Gaza », selon la même source.

L’incident a eu lieu au niveau du terminal 1 de l’aéroport marseillais, qui était très fréquenté ce jour-là, avec les départs en vacances. Après avoir discuté avec les militaires, l’homme a lâché son sac et a pris la fuite, mais il a été rapidement arrêté. Son sac ne contenait pas d’explosifs. Il y avait un couteau de 21 centimètres.

Toutefois, des vérifications de sécurité ont été opérées au niveau du terminal 1 qui a été évacué, mais aucune bombe n’a été trouvée sur place. Cette partie de l’aéroport a pu rouvrir et reprendre ses activités à partir de 11 heures. Ce terminal est utilisé notamment par Air Algérie et d’autres compagnies aériennes pour embarquer et débarquer ses passagers.

Plus d’un mois après cette fausse alerte à la bombe, l’enquête a dévoilé le profil de cet Algérien de 59 ans. L’examen clinique a révélé qu’il était atteint de troubles psychiatriques qui ont rendu incompatible sa garde à vue.

Aux enquêteurs, il a dit qu’il était poursuivi par la mafia et que son geste visait à être arrêté pour être protéger, mais le préfet des Bouches-du-Rhône a décidé de lui retirer son titre de séjour et de l’expulser vers l’Algérie ce jeudi, selon le Figaro.