Un père et son fils ont été mortellement écrasés dimanche 7 août après la chute d’un rocher sur la plage d’Aïn Franine à l’est d’Oran. Le père était âgé de 48 ans et le garçon avait 11 ans. La maman qui était avec les deux victimes a été grièvement blessée.
Ce drame relance le débat sur la sécurité au niveau des plages algériennes. Située à l’est d’Oran, la plage d’Aïn Franine est l’un des plus beaux sites touristiques de l’ouest algérien.
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Pour y accéder, il faut emprunter une route sinueuse, mais les estivants à la recherche de calme et de propreté, n’hésitent à s’y prendre pour se baigner dans les eaux turquoise de la Méditerranée et à bronzer au soleil sur les sables fin d’Aïn Franine.
Pour cette famille, ce qui devait être une belle journée au bord de la mer en cette période de fortes chaleurs, s’est transformé en drame qui a choqué les Algériens et fait réagir les autorités locales.
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Dans un premier temps, des clôtures ont été installées entre la falaise d’où est tombé le rocher qui a écrasé le père et son fils et la plage, pour éviter d’autres drames. Mais la mesure est insuffisante aux yeux des autorités locales.
Fermée jusqu’à nouvel ordre
Le wali d’Oran a décidé de fermer carrément cette plage au public pour éviter tout danger pouvant résulter d’un « éboulement ou d’une chute de rochers de la montagne mitoyenne à la plage ». Cette décision est entrée ce vigueur ce lundi 9 août, selon la décision du wali publiée sur la page Facebook de la wilaya.
La plage d’Aïn Franine ne devrait pas retrouver son public de sitôt. Sa réouverture sera après une étude géotechnique du site et l’accord du comité de wilaya chargé de fixer les plages autorisées à la baignade. Dans sa décision, le wali d’Oran menace les contrevenants à cette décision de fermeture à des poursuites judiciaires.
Il aurait fallu ainsi qu’un drame se produise pour que la wilaya d’Oran prenne les choses au sérieux concernant la sécurité au niveau des plages autorisées à la baignade. L’étude géologique sur la stabilité des falaises bordant les plages aurait dû être réalisée avant la réouverture de cette plage à la baignade.