Une centaine de citoyens manifestent, en ce moment, près de l’Université de la science et de la technologie Mohamed Boudiaf (USTO) à Oran pour dénoncer l’insécurité souvent provoquée par les chauffards de bus. Ce qui a mis le feu aux poudres est un énième accident survenu samedi dans ce pôle universitaire.
Un accident impliquant deux bus de transport de voyageurs a fait treize blessés. Deux bus desservant les lignes 11 et 51 sont entrés en collision. Les victimes âgées entre 21 et 51 ans souffrent de différentes blessures.
Les manifestants réclament « des mesures strictes pour mettre de l’ordre dans les transports en commun assurés d’une manière anarchique par les chauffards de bus qui ne respectent aucune règle de conduite ».
Les accidents impliquant des bus et mettant en péril la vie de plusieurs usagés sont fréquents. Le 18 mai dernier, un autre accident impliquant un bus de transport de voyageurs et une voiture a fait 25 blessés, suite à une collision à Arzew entre un minibus et une
voiture.
En avril dernier, un sexagénaire a été mortellement fauché par un bus à Bir El Djir. Le 6 mars, douze personnes ont été blessées, dans un accident impliquant deux bus des lignes 43 et 41 de transport de voyageurs à Sidi El Bachir à l’est d’Oran.
Le 27 février dernier, un bus bondé de passagers a quitté la route près de Oued Tlelat et se renverse sur le bas-côté. Treize personnes ont été blessées. Selon un rapport récent de la Gendarmerie nationale, « les camions, les bus et les autocars sont impliqués à hauteur de 28% dans la totalité des accidents, alors que leur nombre ne dépasse pas 10% du parc automobile ».