Les habitants d’Oran devraient anticiper leurs déplacements ce week-end. De fortes perturbations de la circulation sont en effet à prévoir en raison de la venue d’Emmanuel Macron dans la deuxième ville d’Algérie.
Le président français entame ce jeudi 25 août une visite de travail et d’amitié de trois jours dans le pays en Algérie. Une visite centrée sur la jeunesse et qui vise à “poser un socle pour refonder et développer” la relation entre les deux pays, selon l’Elysée.
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En Algérie, au menu du programme du chef de l’Etat français : un tête-à-tête avec le président Tebboune, une visite de la grande mosquée d’Alger, une rencontre avec de jeunes entrepreneurs algériens, mais aussi une visite de la ville d’Oran à partir de vendredi en fin d’après-midi.
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Souhaitant que cette visite soit tournée vers “la jeunesse et l’avenir”, Emmanuel Macron a prévu de se rendre à Oran, où il ira à la rencontre de jeunes artistes algériens et assistera, entre autres, à une démonstration de break-dance. Il devrait arriver dans la deuxième ville du pays dans l’après-midi du vendredi.
Circulation perturbée
Dans le cadre du dispositif sécuritaire mis en place par la ville d’Oran pour la venue du président français, les services de la wilaya ont annoncé ce jeudi la fermeture de la route de Santa Cruz pendant trois jours. Cette fermeture prendra effet ce soir à minuit et prendra fin samedi 27 août à 14 heures.
La police d’Oran a de son côté annoncé que l’arrêt et le stationnement seroent interdits sur plusieurs axes routiers de la capitale de l’ouest algérien à compter du vendredi à 17h00 et ce jusqu’au samedi à 14h00.
Six axes routiers sont concernés par cette interdiction. Du carrefour Lotfi jusqu’à la place Roux à la rue des Martyrs, du boulevard Zabana au niveau de la place Roux jusqu’à l’intersection Aïssat Idir, le boulevard Benzerdjeb, de l’intersection Aissat Idir jusqu’au carrefour Ferhaoui, de la place Garguenta jusqu’à la place du 1er novembre en passant par la rue Mohamed Baghdadi, de la place du 1er novembre jusqu’au boulevard Emir Abdelkader et du carrefour Bata jusqu’au boulevard Hamou Boutlelis.
Sur les réseaux sociaux, ces annonces n’ont pas manqué de faire réagir les habitants d’Oran.
Si certains estiment que pour des raisons de sécurité, “il est tout à fait normal” de prendre de tels dispositifs, d’autres, en revanche, n’ont pas hésité à exprimer leur mécontentement.
“Il est clair que l’on ne pourra pas du tout circuler. Pourquoi bloquer la ville tout le week-end. Je ne comprends pas”, s’interroge un internaute.
“Pour des raisons de sécurité. C’est normal. Il faut sécuriser le site. Je ne comprends pas où est le problème ?”, lui répond un autre.
Soulevant un autre point, un internaute ajoute : “Le problème n’est pas qu’ils ferment des routes. En quelques jours, des immeubles et des murs ont été repeints et des trottoirs ont été retapés. Mais tout ça n’est qu’un grand nettoyage de façade. Pourquoi cette mascarade?”.